Admission des sports : Le CIO veut améliorer le système
Publié le mercredi 26 octobre 2005 à 21h29min
Le comité international olympique (CIO) souhaite améliorer le système permettant de déterminer quels sports figurent au programme des jeux olympiques.
Au mois de juillet, le CIO a décidé d’exclure le baseball et le softball du programme après les jeux de Pékin 2008 mais n’a pas réussi à les remplacer. Vingt-six sports seront donc au programme des jeux olympiques de Londres en 2012. Le CIO a annoncé mercredi qu’il demandait aux athlètes, aux fédérations, et aux comités nationaux olympiques de faire des propositions pour améliorer le système à l’avenir.
« Nous avons perdu deux sports mais nous n’en avons fait rentrer aucun », a déclaré l’ancien champion de la perche Sergei Bubka, qui préside désormais la commission des athlètes du CIO. La commission des athlètes a proposé que la charte olympique soit amendée pour spécifier qu’au minimum 25 sports doivent figurer au programme des jeux d’été. Actuellement, la charte prévoit seulement un minimum de 15 sports. Sous la présidence de Jacques Rogge, le CIO a fixé la limite haute à 28 sports, 10500 athlètes et 301 compétitions pour les jeux d’été. Rogge a instauré une revue du programme après chaque édition.
Lors de la dernière session du CIO à Singapour en juillet, aucun autre sport n’a obtenu suffisamment de votes pour entrer dans le programme olympique à la place du baseball et du softball. Le CIO a rejeté l’arrivée de cinq sports qui espéraient devenir olympiques, le squash, le karaté, le rugby, le golf et le roller. Mercredi, la commission des athlètes a proposé que l’adoption d’un nouveau sport, qui nécessite les deux tiers des votes des membres du CIO, se fasse à la majorité simple. Le directeur des sports du CIO, Kerry Fairweather, a déclaré que l’organisation étudierait les propositions à l’automne prochain et que des recommandations seraient transmises d’ici la fin 2006. Bubka a par ailleurs exprimé le souhait qu’une résolution soit adoptée pour sortir de l’impasse sur la réglementation antidopage pour les jeux de Turin, qui débuteront le 10 février.
En vertu de la loi italienne, les athlètes accusés de dopage peuvent être poursuivis en justice et condamnés à des peines de prison, ce qui laisse planer l’éventualité de raids de la police dans le village olympique pendant les jeux. Jusqu’à présent, l’Italie a résisté aux pressions lui demandant d’assouplir ou de lever temporairement sa loi pendant les jeux.
« Nous aimerions avoir les procédures normales, comme lors des jeux précédents, a déclaré Bubka. Nous espérions, et nous nous attendons à ce que tout soit réglé avant Turin ». La question sera abordée vendredi lors de la présentation du rapport des organisateurs turinois devant la commission exécutive du CIO.
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