Marathon France, Calendrier, Résultat & Actualité
vous etes ici : Accueil » Athlétisme » Christine Arron : « Il n’y a pas eu le miracle espéré »

Christine Arron : « Il n’y a pas eu le miracle espéré »

Publié le jeudi 3 août 2006 à 10h29min

Insuffisamment remise d’une blessure aux adducteurs qui la tient éloignée des pistes, Christine Arron a préféré renoncer aux « Europe » . Une déception pour la guadeloupéenne qui se focalise désormais sur la fin de la saison estivale.

Qu’avez-vous décidé quant à votre participation aux « Europe » ?

Il n’y a pas eu le miracle espéré. J’ai cicatrisé très vite de la blessure aux adducteurs, c’est pratiquement guéri, il ne manque pas grand-chose mais ça va être un peu court pour Göteborg. J’ai pris a décision de ne pas y aller. Peut-être juste pour soutenir l’équipe de France mais pas pour courir.

Vous attendiez-vous à devoir prendre pareille décision ?

Je m’y attendais un peu. J’ai quand même voulu y croire, ne serait-ce que pour le relais car, pour ce qui est du 100 mètres, il était certain que ce n’était pas possible. Comme je n’ai pas fait de compétition, enchaîner quatre tours était impossible. Mais c’est malgré tout positif car j’ai cicatrisé très vite et je vais pouvoir bientôt recourir à l’entraînement.

C’est, bien évidemment, une très grosse déception...

C’est une grosse déception car, sur une erreur lors des championnats de France, j’ai hypothéqué mes chances aux « Europe ». C’est une déception car la lutte a été très longue durant ces trois mois. Mais, j’ai beaucoup appris durant tout ce temps et j’espère maintenant que je vais pouvoir repartir sur des bases plus saines.

Est-ce que la décision fut longue à prendre ?

Non. Après les championnats de France, lorsque j’ai fait le premier examen, je me suis dit que ça allait être cuit. J’ai un peu espéré par la suite pour le relais. Mais, la semaine dernière, j’avais encore une lésion de trois centimètres. Là, il n’y a presque plus rien, ça s’est bien amélioré mais ce n’est pas suffisant. Le relais est programmé la semaine prochaine et je n’aurai pas assez de progression pour pouvoir courir, même à 90 %. Ce serait encore un effort psychologique trop dur.

Disputer ce relais serait un trop gros risque ?

C’était un trop gros risque. Je crois que parfois il faut savoir dire non même si l’envie est là. Ce serait une bêtise d’aller à Göteborg.

N’est-ce pas cruel de devoir renoncer alors que, si l’on s’attarde sur les bilans européens, la concurrence était plus qu’à votre portée ?

C’est sûr. C’est toujours comme ça. J’ai remarqué que les fois où je ne cours pas, il n’y a personne et, lorsque je suis en forme, les filles le sont aussi.

L’expérience permet-elle de mieux gérer ce type de déception ?

Je ne sais pas si c’est avec l’expérience mais plutôt avec beaucoup de sagesse. C’est difficile mais on ne peut rien changer. Je vois les choses avec beaucoup plus de recul maintenant et la vie continue : il y a d’autres compétitions, d’autres championnats et je vais continuer à m’entraîner.

Ce forfait n’hypothèque donc en rien la dernière partie de votre saison ?

Non, ça ne l’hypothèque pas. Je vais continuer à m’entraîner, être progressive sur ma vitesse. Et surtout, j’ai hâte de re-courir. Ça commence à devenir long. Il me reste encore un petit mois et je vais me préparer. Même si je ne fais que deux ou trois courses, le tout est de re-courir car j’en ai vraiment envie.

Quand allez-vous pouvoir reprendre l’entraînement normalement ?

Je pense re-courir vite dans une quinzaine de jours et être à fond peut-être dans trois semaines.

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.