Marathon d’Ajaccio : Succès pour Florent Maurin et Irine Belous

Outre le fait qu’il s’agissait de trois courses en une, la participation (594 coureurs, 384 masculins et 210 féminines) a fait de cette épreuve une journée mémorable. Autant dire qu’il était difficile de drainer une foule aussi importante vers la ligne de départ. Annoncé printanier, le temps a d’abord donné des frissons aux organisateurs en raison d’averses au petit matin, avant de redevenir clément bien avant le départ. Dans ces conditions, Félix Antonietti, cheville ouvrière de la manifestation, ne pouvait que s’estimer amplement satisfait, d’autant plus que de nombreux coureurs du Continent étaient au départ en quête d’une qualification aux « France ». Vingt y sont parvenus et ont rendez-vous en Martinique où auront lieu les épreuves en octobre.

Marathon : Florent Maurin impérial

Ils étaient 48 à prendre le départ de cette épreuve reine.

D’entrée, les choses se précisaient, Florent Maurin laissant entrevoir ses réelles intentions en prenant le commandement et en imprimant le rythme qui voyait le groupe s’égrainer derrière lui. Au fil des kilomètres, les continentaux Lionel Boudier, Patrick Gazzola et David Morel s’efforçaient de tenir la dragée haute aux régionaux. Mais Maurin se faisait respecter jusqu’au bout, ce qui lui valait de terminer sans la moindre inquiétude, avec 21’13’’ d’avance, en 2h49’26". C’était au sprint que se disputait le premier accessit, 18 secondes seulement séparant Lionel Boudier (3h10’39") et Patrick Gazzola (3h10’57"). Bien plus loin (à 8 minutes), David Morel et Mattéo Malfa finissaient au coude à coude, tandis que Baptiste Murroni suivait, seul, à plus de quatre minutes.

Chez les femmes, victoire de la russe Irina Belous en 3h39’05" devant Nadège Morisseau, seconde en 3h40’56" et Florence Puklavec, troisième en 3h47’27".

A Romain Salomon du Mont le « semi »

Là, les participants étaient déjà bien plus nombreux (199). Bien vite, la sélection prenait forme, sous l’impulsion de Romain Salomon du Mont. L’expérimenté coureur faisait preuve de son autorité en imposant un rythme soutenu qui lui permettait de faire le vide, en dépit des bonnes résolutions de ses rivaux. Il n’était en rien inquiété tout au long du parcours qu’il achevait avec quatre minutes d’avance, en 1h15’17". L’Ajaccien Christophe Guillou (1h19’22") et le Bastiais Michel Ghirardini (1h19’42") se disputaient la deuxième place au sprint, annonçant une suite compacte emmenée par le Nantais Luc Caffier qui devançait de peu le Luccianais Jérôme Charton.

Chez les féminines, la Nantaise Marie-Caroline Savelieff (1h33’29") s’imposait devant Odile Poggi (1h34’18") et la Canadienne Danielle Pedneault (1h35’46").

« 10 km » : Sébastien Pinschina à la lutte

Là aussi, les plus expérimentés s’installaient vite au commandement. Mais, dans un peloton fort de 320 unités, les écarts se faisaient plus serrés. Cela n’empêchait pas un groupe de se former où l’on trouvait Julien Gire, Anthony Lefaucheur, Michel Claveau, Lucas Cozzolino et bien entendu Sébastien Pinschina, tandis que François Pietri et Franck Lena étaient au plus près.

Aux trois quarts de la distance, la sélection se dessinait, annonçant une fin de course animée que remportait le Proprianais Pinschina de très peu (13’’), en 34’17" sur Gire (34’30"), lui-même talonné de près par Lefaucheur (34’47"), voire Claveau.

A noter le bon comportement des jeunes, le junior Franck Lena, l’Espoir Lucas Cozzolino et le cadet Baptiste Saez.

Du côté des féminines, la victoire est revenue à Flavie Perrier en 39’49". Elle devance Najia Bouthiche, 2ème en 41’39" et Colomba Melgrani, 3ème en 42’45".