Marathon de Chicago
Publié le dimanche 11 octobre 2015 à 00h00min
Bonjour à tous
Pour l’opus 5 de mon World Marathon Majors, regroupant les 6 courses majeures annuelles de marathon, me voilà en route pour Chicago.
La sémillante Elizabeth, directrice de Sportifs à Bord, nous accompagnera et nous bichonnera tout au long du séjour. Quelques têtes connues croisées au marathon de Tokyo 2014.
Après 9h de vol, nous arrivons dans l’état de l’Illinois. Transfert à l’hôtel puis direction la petite réception organisée par l’association Paris/Chicago pour tous les coureurs francophones.
On s’endort assez rapidement pour un réveil matinal (décalage horaire oblige) afin d’aller retirer nos dossards avant le grand rush des autres participants. Des bus scolaires sont affrétés pour nous y conduire. Riche idée car, à cette heure-ci, peu de monde dans les travées du salon.
L’après-midi, balade en bateau pour découvrir l’architecture de la ville en tout repos. Pour nous y rendre, il faudra jouer des coudes dans les bus archi-bondés, tel le métro parisien aux heures de pointe. Au retour, arrêt à la Cloud Gate, sculpture en forme de haricot géant pour la photo souvenir. En soirée, pasta-party à l’hôtel : idéal, pas besoin de marcher.
La course
Dimanche matin, après le petit déjeuner et la photo de famille, nous partons, à pied, vers le lieu de départ. Idéalement situés, proches des départ et arrivée, nous éviterons le stress des longs trajets pré et post-marathon.
Je suis positionné dans le SAS E, l’épreuve en comportant 7. Ma sciatique n’étant pas guérie, ca m’évitera de partir trop vite. Alliant l’utile à l’agréable, j’emporte mon appareil photo pour immortaliser quelques instantanés.
Le départ est donné au Millenium Park à 7h30. Quelque 45000 participants annoncés, l’hymne national qui prend toujours aux tripes. Pour ma part, je franchis la ligne après … 15’. Malgré tout, les rues étant larges, c’est fluide et l’on peut courir tout de suite. Nous nous dirigeons vers le nord de la ville. 1ère photo d’Elizabeth qui nous attend sagement au 3ème mile. Nous traversons de nombreux quartiers et, à l’instar de New-York, les encouragements ne cessent de pleuvoir.
Je commence maintenant mon reportage photos. Entre les km10 et 15, nous redescendons vers le sud. Arrêt pipi (spéciale dédicace au Marquis de Poissy). Grosse ambiance sur le parcours (musique, danseurs, pompom girls et … pompom boys).
Vers le km20, 2ème séance photo d’Elizabeth. Pour l’anecdote, je passe le semi en 1h54. Pour l’instant, pas mal aux jambes (encore heureux) mais surtout, la sciatique ne me gène pas plus que ca. Les bénévoles sont aussi au diapason : toutes les générations sont représentées sur les ravitaillements.
Petit coup de moins bien vers le km30 : cette satanée sciatique se rappelle à mon bon souvenir. Au km35, passage dans le quartier de Chinatown, le seul quartier que je reconnaitrais : faut dire qu’avec la pancarte « Welcome to Chinatown », ca aide. Les encouragements redoublent d’intensité. Difficile de se faire une idée mais 1,5 millions de spectateurs étaient attendus. Ca me parait énorme mais il y avait effectivement beaucoup de monde le long des routes.
Je franchis la ligne, non sans avoir fait quelques ultimes photos dans la dernière ligne droite, en 4h10’49’’, ce qui me classe 13647ème sur 37371 arrivants. A noter que, comme sur beaucoup de marathons anglo-saxons, l’organisation laisse franchir les derniers en plus de 7h30.
Les ravitaillements à l’arrivée sont conséquents. Remise de la médaille et de la bière puis retour vers l’hôtel devant lequel Elizabeth nous attend patiemment pour immortaliser la photo finisher, avec, en toile de fond, les hauts bâtiments du centre-ville.
Suite et fin du séjour
L’après-midi, montée du Skydeck Chicago, ensemble de cabines vitrées suspendues au 103ème étage de la tour Willis, second plus haut édifice de l’hémisphère occidental (en ascenseur, faut quand même pas pousser) qui offre un panorama à 360° de 4 états américains.
Lundi matin (même pas mal), la tournée des musées commence : je débute par The Field Museum, musée d’histoire naturelle de la ville, en bordure du lac Michigan. Avec plus de 4,5 milliards d’années regroupées sous un même toit, ce musée nous permet de voyager à travers le monde et le temps. Avec, entre autres, le T- rex le plus grand et le mieux conservé au monde. J’enchaine, l’après-midi, par l’Adler Planétarium, musée scientifique, dans l’un des théâtres dôme les plus sophistiqués sur le plan technologique. Dans la soirée, Elizabeth nous emmène au Weber Grill ou je savoure un travers de porc, sauce barbecue : la spécialité de la maison.
Mardi matin, direction le 360 Chicago, surplombant de 310 m le lac Michigan et la ville. Il nous offre les plus beaux panoramas de Chicago, du lac et de ses plages, ainsi que des 3 états frontaliers. Un peu dans le même style que le Skydeck Chicago mais de l’autre coté de la ville avec d’autres perspectives. L’après-midi, je termine ma tournée par le Shedd Aquarium : il abrite environ 2100 espèces animales, parmi lesquelles des poissons, des mammifères marins, des oiseaux, des serpents, des amphibiens et des insectes.
Nous finissons ce séjour en beauté au Buddy Guy’s, le temple du blues. Repas copieux et très bonne musique. Il est plus de 23h, on s’apprête à rentrer. Que nenni. Elizabeth nous entraine dans un pub irlandais pour un dernier verre sur le sol américain (ca, c’est ce que je pensais).
Mercredi, ultime journée à flâner dans les rues et parcs de la ville. Il est maintenant temps de rejoindre l’aéroport. On part de bonne heure, ca bouchonne souvent (2h à l’aller) mais là, il ne nous faudra que 0h45’ pour l’atteindre, si bien que nous aurons quelques heures à tuer. Et pourquoi pas boire un bon mojito avec Elizabeth pour patienter ? La boisson n’a pas été commandée au hasard, ca nous rappelle un grand souvenir avec le marathon de la Havane 2014, organisé également par Sportifs à Bord : la cuvée Cuba 2014 ne me contredira certainement pas.
Arrivée à Paris le jeudi matin. Ca caille, on a perdu 10°, on rentre pour la 1ère journée froide sur la capitale. C’est le moment des au-revoirs. En espérant se retrouver, au moins pour certains, sur de futures destinations (je vais déjà en retrouver quelques-uns pour Londres 2016).
Impressions
Mon 4ème voyage aux States. J’ai bien aimé cette ville pour son calme relatif (par rapport à NY, par exemple, plus bruyante et bouillonnante). Beaucoup de musées, de nombreux monuments, il y a de quoi faire, coté visites. Une belle destination avec un marathon qui mérite sa place dans les 6 majeurs.
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