Marathon de New-York

Bonjour à tous

Mardi, départ de Roissy vers 10h à destination de New York. J’arrive à mon hôtel vers 13h (heure locale). Le lendemain matin, excursion vers Philadelphie, 1ère capitale des USA puis destination Atlantic City, le petit "Las Vegas". Jeudi matin, une visite en bus de New York est organisée par l’agence de voyages. Très enrichissante. L’après-midi, je complète par une promenade en bateau pour découvrir NY sous un autre aspect. Dans la soirée, retrait du dossard
(1er constat : je ne serais pas tout seul sur la ligne de départ). Le vendredi est consacré à la visite du sud de Manhattan : Statue de la Liberté, pont de Brooklyn, Ground Zéro (c’est le nom du mémorial du World Trade Center). Très impressionnant même 5 ans après.

Samedi matin, avant goût du marathon avec l’IFR (international friendship run ), course d’environ 5 km réunissant tous les étrangers qui nous emmène du siège des Nations Unies jusqu’à Central Park. Un bon footing de mise en jambes. Il était temps, je n’avais pas couru depuis le vendredi de la semaine précédente. Ça fait pas très sérieux. De toute façon, on ne vient pas à NY pour faire un chrono. Le soir, j’improvise une pasta-party personnalisée avec mon collègue de chambre. Le lieu trop éloigné de l’hôtel et l’attente interminable nous ont vite découragé.

La course

Enfin le grand jour arrive. Réveil à 4h30, petit déjeuner copieux puis transfert en car vers le lieu de départ, en l’occurrence le pont de Verrazano. L’attente sera un peu longue avant d’intégrer les sas de départ. Le temps est clément, un peu chaud même durant la course. Le parcours est vallonné avec notamment la traversée des ponts et les collines de Central park dans les derniers kilomètres. Après le traditionnel hymne américain, le coup de pistolet retentit à 10h10. Nous partons enfin. 38368 participants
prennent part à cette folle aventure. La descente du pont et les encouragements de la foule aidant, je démarre sur un
bon rythme. Nous entrons dans Brooklyn ou nous allons rester un bon moment (km 5 et 10 en 22’30 et 44’). De la sortie du pont de Verrazano jusqu’à l’arrivée (sauf dans le quartier juif ou les gens nous regardent mais n’applaudissent pas), les encouragements n’ont jamais
cessé.

A la sortie des ponts de Brooklynn et Queensboro et dans Central Park, c’était carrément de la folie. Je n’ai encore jamais retrouvé ca sur une autre course. Nous poursuivons avec le Queens (semi en 1h35). Première incursion dans Manhattan ou je commence à sérieusement baisser de rythme. Il faut dire qu’avec l’accumulation des visites et mon entrainement minimum, il ne fallait pas s’attendre à des miracles (km 25 et 30 en 1h56’ et 2h23’). Petit passage dans le Bronx. Maintenant, c’est carrément le chemin de croix. Je regrette de ne pas avoir emporté mon appareil photo. A l’allure ou je vais, les photos n’auraient pas été floues (km 35 en 2h54). Ensuite, retour dans Manhattan. Les 5 derniers km se déroulent dans Central Park sous les applaudissements d’une foule digne des étapes de montagne du tour de France. Je termine finalement en 3h39, ce qui me classe 6077 ème sur 37840 arrivants .

Ambiance fabuleuse (du 1er au dernier km, les spectateurs sont là pour nous encourager, notamment les coureurs français). Organisation parfaite (je n’ai jamais vu des bénévoles aussi attentionnés envers les coureurs). Après toutes ces émotions, retour à l’hôtel pour une bonne douche et quelques étirements. Malgré d’importantes courbatures, je profite de l’après-midi pour aller chiner dans les quartiers de Soho, Little Italy (du moins, ce qu’il en reste et Chinatown, ou je reste diner le soir.

Suite et fin du séjour

Le lundi, reprise de mon périple avec l’Empire State Building. Le soir, match de basket au Madison Square Garden (ca aurait été dommage de rater ca, mon hôtel était juste en face). Mardi, le siège des Nations Unies et l’American Museum of Natural History cloturent ma semaine de visites. Après une matinée d’attente passée à l’hôtel (pour notre dernier jour, il pleuvait), je dois reprendre l’avion mercredi midi. On n’a pas à se plaindre. Toute la semaine, il a fait beau malgré le froid les premiers jours. Après une interminable attente (5h30 de retard), j’atterris enfin à Paris le jeudi midi.

Si un jour, vous avez l’opportunité de faire ce marathon, surtout ne la laissez pas passer.