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Stephane Diagana : « Je suis confiant »

Publié le samedi 18 août 2007 à 09h00min

A une semaine du coup d’envoi des Mondiaux d’athlétisme à Osaka, Stéphane Diagana, président de la ligue professionnelle, fait un état des lieux des forces en présence côté tricolore mais aussi des chances de médailles. Après une saison mitigée, dûe aux blessures et aux conditions climatiques peu favorables, il se dit malgré tout confiant.

A quelques jours du début des championnats du monde à Osaka, l’athlétisme français semble en difficultés aux vues du nombre de blessés ...

Il y a avait encore plus de blessés l’année passée, pour les championnats d’Europe. On avait notamment une équipe féminine complètement décimée. On ne parlait ni de Christine Arron, ni d’Eunice Barber qui était blessée, ni de Murielle Hurtis qui n’était pas encore revenue de sa grossesse. Cette année, ce n’est pas le cas. Ce ne sont pas les blessures mais plutôt une question de forme qui tarde à venir. Leslie Dhjone est désormais un peu rassuré sur son état de forme, après le championnat de France à Niort. On imagine que s’il gagne la demi-seconde qui manque, celle qui lui permettra d’être au niveau de son record, il peut prétendre à une finale, ça c’est sûr, mais peut-être à une médaille, même si ce sera très compliqué. C’est une discipline très relevée mais on a des raisons d’espérer. Les problèmes actuels sont peut-être dus à la préparation des athlètes, et plus certainement aux conditions climatiques qui n’ont pas permis, sur le début de saison, de réaliser les performances que les athlètes français auraient du réaliser.

Et le forfait de Ronald Pognon ?

Bien sûr, il a quelques défections. Salim Sdiri, Ronald Pognon, Marc Raquil. Ce n’est pas l’idéal car ce sont des athlètes qui vont manquer. Ronald Pognon va manquer en individuel mais aussi en relais où il a un rôle prépondrant. Son absence diminue le relais 4x100 m français, c’est certain.

54 athlètes sélectionnés pour Osaka, ça ne fait pas trop ?

Non. c’est exactement le même nombre qu’à Helsinki en 2005 quand la France avait décroché sept médailles. C’est un nombre habituel pour une délégation française lors de championnats du monde. Notre objectif est double : un, d’aller décrocher des médailles et deux, de préparer ceux qui seront en mesure d’en obtenir dans quelques temps. C’est pour cela que la délégation a été ouverte à quelques jeunes qui font partie d’une opération intitulée "Destination 2012". Elle a été initiée par la fédération et a pour but de préparer la relève. C’est primordial pour l’athlétisme français de voir à plus long terme.

Il y a toutefois une pénurie de lanceurs dans cette sélection

Oui. Il y a Yves Niaré qui est sélectionné au poids mais sinon, c’est évident que sur le disque et le javelot on est un peu en difficultés. On a un bon lanceur au javelot qui s’appelle Vitolio Tipotio. Il est assez performant en coupe d’Europe mais il n’a malheureusement pas passé la barre des minimas. Avec 80 ou 81 m, il aurait obtenu sa qualification mais 79,81 m, c’était trop juste.

L’IAAF (fédération internationale d’atlétisme) a annoncé qu’elle allait déployer le plus vaste programme antidopage jamais réalisé pendant les Mondiaux. Quels moyens vont être mis en oeuvre ?

On est dans une fédération qui n’hésite pas à sanctionner les athlètes même s’ils font partie de la vitrine de ce sport. Il n’a y a pas beaucoup de fédérations qui se comportent comme ça donc c’est plutôt bon signe. Il y aura des contrôles urinaires et des contrôles sanguins tout au long des Mondiaux. C’est indispensable si on veut faire de la lutte antidopage de haut niveau.

Quelle est votre évaluation des chances de médailles françaises ?

Je suis confiant en ce qui concerne nos possibilités de médailles, peut-être pas autant qu’en 2003 et en 2005 mais l’athlétisme français est actuellemnt en bonne forme et plutôt dense. On a plusieurs possibilités : il y a Yohan Diniz, à la marche, qui est très bien, il y a aussi Mehdi Baala sur 1500 m. Il n’a pas participé aux championnats de France mais il se prépare, on peut lui faire confiance. On a aussi une carte à jouer en relais même si, sur le papier, le relais fraçais est moins impresssionnant que le relais américain. Il y a un vrai savoir-faire en France sur le relais 4x100 m qui peut laisser présager de belles choses.

Alors, concrètement, quels est votre pronostic sur le nombre de médailles à Osaka ?

Je suis très mauvais en pronostic, je ne veux pas trop m’y risquer... Bon, je dirais quatre médailles.


Voir en ligne : France 2

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