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Un nouveau défi pour Chantal Petitclerc


Publié le jeudi 25 novembre 2004 à 15h46min

Après avoir survolé les jeux olympiques et paralympiques en gagnant cinq médailles d’or dans son fauteuil roulant, Chantal Petitclerc s’est fixé un nouveau défi : le marathon de Boston.





« Je n’ai jamais mis de temps ou d’énergie dans le marathon, alors on verra bien ce qui va arriver, mais je veux m’entraîner pour cet événement, a déclaré la jeune femme de 34 ans. C’est bon d’oublier sa spécialité pour relever un nouveau défi. »
Petitclerc, paralysée en bas de la ceinture depuis qu’une porte de grange lui est tombée dessus à 14 ans, passera deux mois en Floride cet hiver pour s’entraîner en vue du plus prestigieux marathon au monde en avril prochain.

Le marathon de Boston est spécialement exigeant à cause des pentes qui le parsèment. « J’ai participé à des marathons, mais c’était juste pour m’entraîner », confie Petitclerc. Mais si elle s’inscrit à Boston, elle ne voudra pas se contenter de compléter la course : « J’aimerais finir parmi les trois premières et je crois que c’est possible. »
Son entraîneur Peter Eriksson est bien d’accord : « Absolument. Elle a le talent et elle est la meilleure femme dans son sport. Quand elle se concentre sur quelque chose, je sais qu’elle va le faire bien. »

Le marathon va aussi l’aider à se tenir occupée au cours d’une année relativement tranquille suivant l’année olympique au cours de laquelle elle a établi à Athènes des records du monde sur les distances de 100, 400 et 1500 mètres. Elle n’a pas renoncé ailleurs à retourner en piste après le marathon, même s’il ne lui reste plus grand-chose à prouver.
« On va de plus en plus vite et je crois que les records du monde peuvent baisser. Il y a encore des défis à relever », dit-elle.

L’ajustement de la piste au marathon n’est pas aussi exigeant pour elle que pour un athlète conventionnel, affirme Petitclerc qui parcourt régulièrement 30 kilomètres et plus à l’entraînement : « C’est plus comme du cyclisme que de la course. Même si je m’entraîne pour 200 ou 400 mètres, je fais toujours beaucoup de kilométrage chaque semaine, de sorte que la distance dans un marathon n’est pas un problème draconien. »
Petitclerc compte participer aux championnats du monde après le marathon de Boston mais n’a pas encore décidé si elle va continuer jusqu’aux jeux de Pékin. « Je veux vraiment y aller, mais j’ai 34 ans. C’est probablement plus sage de prendre les années une à une. »

Son principal commanditaire, Alcan, a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2008 en plus d’offrir une bourse à Eriksson, qui va lui permettre de consacrer plus de temps à son athlète. Celui-ci, qui vient d’Ottawa, a récemment quitté son emploi dans le domaine de l’informatique pour devenir entraîneur à plein temps et il s’occupe de huit athlètes.
Petitclerc a entrepris la compétition à l’âge de 17 ans et a empilé un tas de médailles, incluant deux de bronze aux jeux de Barcelone en 1992, deux d’or et trois d’argent à Atlanta en 1996, et deux d’or et deux d’argent à Sydney en 2000.

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