Alençon-Médavy : Anouar Assila grimpe au palmarès de Médavy
Publié le lundi 30 mars 2009 à 13h59min
En l’absence des Kenyans, c’est un trio marocain qui a dominé cette 36 ème édition. Anouar Assila, vainqueur en 50’24", a ajouté son nom au palmarès de la classique ornaise.
C’est la première fois qu’il courait Alençon-Médavy. « C’est vrai que c’est un parcours atypique, reconnaissait Anouar Assila après avoir dominé l’épreuve de bout en bout, mais je savais que j’allais gagner. En tout cas, c’est la première fois que je vois un public comme ça ! » Favorisés par l’absence des coureurs kenyans, trois Marocains prenaient la pôle dès les premières foulées : Abdelmajid Mehir, Hassan Issengar et Anouar Assila.
Le trio commençait par se débarrasser de Vincent Épiphane, Angelo Bottereau, Pascal Blanchard et Jérôme Delorme. Le quatuor régional, avec plus d’une demi-minute de retard au Carrefour de Radon, était largué à mi-course. Restait à départager les trois leaders.
Première participation, premier succès
Issengar semblait le moins armé. « Je n’arrivais pas à accélérer, commentait-il après coup. J’ai été décroché deux ou trois fois dans les dix premiers kilomètres mais j’ai réussi à revenir sur eux à chaque fois ». Méhir, le vétéran hérouvillais licencié à Athlé Sud Manche, a aussi reconnu manquer de fraîcheur : « Je n’avais pas les jambes... et puis je ne suis pas un gros grimpeur ».
La voie du succès était donc tracée pour Assila. « J’ai d’abord essayé d’attaquer un peu avant la mi-course mais ils n’ont pas décroché ». C’est à 3 km de l’arrivée, au plus fort de la pente, qu’il scotchait sur place ses deux compatriotes en plaçant un terrible coup d’accélérateur. 1000 mètres plus loin, il pouvait déjà compter 33 secondes d’avance. « J’ai continué jusqu’à la fin sans me retourner ». Méhir finalement troisième, faisait un peu moins bien que l’an passé (52’01" contre 51’39"). Issengar l’avait doublé dans les derniers virages : « J’ai longtemps souffert mais je me suis senti mieux sur la fin. J’ai pu finir plus tranquille ». L’Orléanais de 37 ans s’adjugeait la deuxième place en 51’23", une minute derrière son ami marocain.
Ce dernier bouclait donc les 15,4 km en 50’24" avec une étonnante aisance, lui qui avait déserté les routes deux années durant (« pour raisons familiales »). « C’était pas si difficile ! » ironisait même le discret barbu. Licencié dans le Loiret, il était encore inconnu sur les lacets de Médavy bien que résidant à une cinquantaine de kilomètres, au Mans. À 26 ans, Anouar Assila revient sur le devant de la scène, une semaine après sa victoire sur les Foulées Vendômoises (devant un certain Issengar) et dix ans après sa médaille de bronze aux Championnats du Monde Juniors du 3000 m.
Voir en ligne : Ma Ville.com
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