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Élodie Guégan : « Je vais pouvoir passer à autre chose »


Publié le mardi 22 juillet 2008 à 09h02min

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La Morbihannaise (22 ans), qui a décroché son billet pour Pékin en prenant la 5 ème place du 800 m du meeting de Paris Saint-Denis vendredi (1’58’93), revient sur sa grosse performance et évoque avec gourmandise ses premiers Jeux.




Élodie Guégan, vous avez réalisé les minima pour les Jeux Olympiques, vendredi, au Stade de France (1’58’93 contre 1’59’40). On imagine que c’est une délivrance

Je suis soulagée, oui. Désormais, je vais pouvoir passer à autre chose. J’ai prouvé sur la piste que je méritais d’aller aux Jeux. Comme ça, il n’y aura pas de polémique (au cas où elle aurait été sélectionnée sans réaliser les minima).

Au-delà de la qualification olympique, vous avez également frappé un grand coup en passant pour la première fois de votre carrière sous les 1’59’

Je me suis éclatée pendant cette course. Avec mon entraîneur (Bruno Gajer), on a analysé à la vidéo mes précédentes sorties, à Athènes, à Annecy et à Madrid. On a su en retirer les leçons. Du début à la fin, je ne suis jamais sorti de ma course dans la tête.

Vous attendiez-vous à mettre une telle claque à votre record personnel (qui était auparavant de 1’59’46) ?

Il fallait s’y attendre, oui. Je suis beaucoup plus forte que l’année passée. Ce qui est logique dans la mesure où je n’ai réellement débuté au plus haut niveau que la saison dernière. Il fallait que mon corps s’habitue au travail effectué depuis que je suis entrée à l’INSEP. L’an dernier, je courais régulièrement en 2’. Cette saison, je suis régulière à 1’59’. J’ai passé un gros cap vendredi, mais ce n’est pas une surprise.

Avez-vous envisagé de ne pas vous qualifier pour les Jeux ?

Non. Je n’avais pas le droit de douter si je voulais réussir une grande course vendredi. En début de semaine, j’étais énervée, c’est vrai, fatiguée aussi. J’avais d’ailleurs beaucoup de mal à dormir, mais parce que j’étais excitée et non pas dans le doute. D’ailleurs, si je n’avais pas réalisé les minima à Paris, j’aurais renoncé aux championnats de France cette semaine et j’aurais disputé un nouveau meeting, à Stockholm ou à Londres, pour réaliser les minima.

Qu’attendez-vous justement des championnats de France qui débutent jeudi à Albi ?

Avec mon entraîneur, on a décidé que je ne m’alignerai pas sur 800 m mais sur 1500 m. Le 1500 m est une course moins difficile, et de cette manière je n’aurai qu’une épreuve à disputer et non pas deux puisque sur 800 m, il y a des séries avant la finale. Je vais prendre ce 1500 m comme une course de préparation. Après, si je vois que je peux gagner, je ne vais pas me priver.

Quel sera votre objectif à Pékin ?

L’objectif, c’est la finale. Maintenant que je suis qualifiée, je vise haut, c’est normal. Je ne vais pas aux Jeux pour faire de la figuration. Ce n’est pas dans mon état d’esprit. En plus, cette saison, derrière Jelimo et Soboleva, le niveau est très dense. On ne sait jamais ce qui peut arriver.

Quelle sera votre préparation avant les Jeux ?

Avant de repartir sur une base de travail, il faut d’abord récupérer. Je suis rentrée chez mes parents (à Inzinzac-Lochrist) samedi et je vais rester en Bretagne jusqu’à mercredi. Ensuite, il y aura les championnats de France puis un stage à Saint-Raphaël avec l’équipe de France. Le départ pour Pékin est prévu pour le 3 ou le 6 août (les séries auront lieu le 15 août, à partir de 5h10 du matin en France).

* Propos recueillis par Stéphane Bacro


Voir en ligne : Ouest France

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