Foulées du Gois : Une participation toujours plus forte
Publié le jeudi 24 juin 2010 à 00h00min
L’enthousiasme et la joie étaient immenses samedi soir parmi les organisateurs, le public et les nombreux participants aux Foulées du Gois, qu’ils soient des catégories amateurs ou parmi les As.
« C’est un bilan largement positif. Nous avons eu 1409 participants pour la course adulte populaire, contre 1295 l’an dernier. Quinze nations venant de plusieurs continents sont représentées, montrant, s’il était encore nécessaire, la vaste notoriété des Foulées », résume Jean-Pierre Lévêque. Les femmes étaient une centaine de plus qu’en 2009, et les hommes une cinquantaine de plus. « Les conditions météo ont également été de la fête. Le public est toujours plus nombreux mais très compréhensif et respectueux des consignes », ajoute Jean-Pierre Lévêque, qui remarque par ailleurs que « plusieurs des premières places chez les dames sont occupées par des compagnes des As et que l’entraînement en famille est souvent payant ».
Le Sarthois Philippe Paillat a remporté pour la 2 ème année consécutive la course des As. Le second, Frédéric Desmedt, est un habitué puisqu’il a été six fois vainqueur, second en 2003 et 2010, 4 ème en 2001 et 8 ème en 2000. « J’ai arrêté ma carrière d’athlète à 37 ans, en 2008. En 2007, j’ai été champion du monde des Masters (plus de 35 ans) sur 1500 m », expliquait le champion. En 2009, après trois mois d’entraînement, il est revenu aux Foulées mais s’est blessé après 300 m de course. « Cette année, il m’a manqué quelques centimètres d’eau au départ », précise-t-il.
En six mois d’entraînement, il est revenu à un bon niveau mais reste néanmoins prudent en course. « J’ai monté une société de gestion de patrimoine et 40 de mes clients ont affrété un bus pour m’encourager. Mais mon meilleur soutien, c’est la patience et la complicité de mes proches ». Les Foulées samedi, c’était aussi la présence d’invités d’honneur prestigieux, comme Yves Viollier et Michel Bernard. « Jamais je n’aurais fait cette course ! Il y a trop de risques, j’aurais eu trop peur de bousiller mon année d’athlétisme. Mais c’est une très belle épreuve. Et j’ai une admiration sans borne pour les organisateurs et ceux qui ont le courage de participer », confiait-il dans un rire.
Voir en ligne : Ouest France
