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La Ligue nationale d’athlétisme n’est pas morte


Publié le samedi 25 avril 2009 à 07h42min

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Face aux rumeurs, qui laissent entendre que l’avenir de la jeune Ligue nationale d’athlétisme (LNA) est plus que compromis, Bernard Amsalem, le président de la Fédération française, réagit et annonce même l’arrivée imminente d’un nouveau partenaire pour succéder à Lagardère. Stéphane Diagana, lui, s’apprête à céder la présidence à Bruno Marie-Rose.




La Ligue nationale d’athlétisme (LNA) et Stéphane Diagana, c’est bien fini. Ce vendredi, à l’occasion de l’Assemblée générale de la Ligue, le champion du monde 1997 du 400 m haies, en poste depuis 2007, quittera ses fonctions. Un évènement pour la jeune LNA, qui s’ajoute au départ de son principal bailleur de fonds, Lagardère. Autant de défections, il n’en fallait pas plus pour annoncer la disparition d’un circuit national, qui, il faut bien le dire, peine à trouver sa place depuis sa création et que les athlètes eux-mêmes boudent de plus en plus, à l’image d’un Ladji Doucouré, pourtant capitaine de l’équipe de France, qui annonçait récemment son intention de prendre ses distances avec la Ligue, incompatible avec son calendrier : "Cette année, je ne veux pas me tromper d’objectif, a expliqué le champion du monde 2005 du 110 m/haies. Soit j’étais dans l’obligation de courir trois meetings LNA en France, soit j’allais chercher la concurrence à travers la Golden League. J’ai opté pour la deuxième solution".

Un constat que Bernard Amsalem, dans le contexte d’un athlétisme français entre deux eaux, bat en brèche : "Contrairement à ce qu’une certaine presse française a annoncé, la Ligue professionnelle ne prend pas l’eau, souligne-t-il, plus offensif que jamais sur le sujet. Malgré les vicissitudes de la crise économique, elle surnage et nous serons dans quelques semaines en mesure d’annoncer de bonnes nouvelles sur ce plan-là. Mais ce qui est embêtant, ce type d’information est ravageur et peut remettre en cause complètement la fiabilité du dispositif. C’est quand même dommage de fustiger un organe mis en place depuis deux ans et demi et qui n’a pas encore fait totalement ses preuves parce qu’il faut, je crois, du temps. Mais il faut faire attention de ne pas tuer le bébé avant qu’il prouve ce qu’il est capable de faire".

Bernard Amsalem : "La décision de Ladji n’est pas définitive"

La Ligue n’est donc pas morte. Bruno Marie-Rose, vice-président, s’apprête à succéder à Diagana et le nom du successeur de Lagardère devrait être dévoilé lundi. Pour Amsalem, c’est surtout la discipline qui souffre d’un déficit d’exposition médiatique : "Il y a une visibilité moindre de l’athlétisme, qui est liée aux réussites ou aux échecs de l’athlétisme. Quand ça réussit, les micros et les caméras se tournent vers nous et quand ça ne réussit pas, on en a un peu moins. C’est une réalité qui s’impose à nous. Ceci dit, je regrette que le service public se soit désengagé de l’athlétisme. La mission du service public, c’est d’être au près de sports de base comme la natation, la gymnastique ou l’athlétisme. C’est un grand regret, mais le problème ne tient pas seulement aux résultats", note le président de la FFA, qui se félicite néanmoins de son partenariat avec Canal+, diffuseur des championnats de France et du circuit des meetings pro. "On voit bien qu’à l’occasion des Jeux, l’athlétisme reste un sport à forte audience que les athlètes français réussissent ou pas, y compris en France. Parce qu’il y a des athlètes emblématiques qui attirent l’attention. J’en veux pour preuve l’exemple Usain Bolt. La visibilité de l’athlétisme tient aux icônes de notre sport".

Sans posséder le statut de star planétaire d’un Usain Bolt, Ladji Doucouré n’en reste pas moins une excellente locomotive, dont la défection risque de peser sur la LNA, même si Amsalem lâche : "Je pense que la décision de Ladji n’est pas définitive, contrairement à ce qui a été écrit". Le problème de superposition des calendriers nationaux et internationaux n’est pas insoluble, à l’en croire : "Il y a un problème de calendrier, c’est clair entre le calendrier national et international. Avec la création de la Diamond League à partir de 2010, l’IAAF s’est donné l’objectif de créer un système complémentaire et pyramidal entre les meetings du top et les autres meetings continentaux. On attend avec beaucoup d’intérêt ces dispositions pour pouvoir nous caler et éviter qu’un meeting national français soit un jour avant ou un jour après un grand meeting international".


Voir en ligne : Sports.fr

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