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Le marathon de Nantes a du plomb dans l’aile


Publié le vendredi 16 octobre 2009 à 05h23min

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Le torchon brûle entre le Nantes Atlantique Marathon et le Métallo Sport Chantenay réunis au sein de Courir à Nantes maître d’œuvre du marathon.




Le marathon de Nantes, en deux ans, sous la tutelle de Courir à Nantes, s’est refait une belle santé. Courir à Nantes, il est peut-être bon de le rappeler, est une entité où l’on retrouve 7 membres de Nantes Atlantique Marathon et également 7 représentants du Métallo Sport Chantenay. Cette association créée à l’initiative de la municipalité permettait d’organiser en commun sur le site de l’Ile de Nantes : un 10 km le samedi sous la houlette du MS Chantenay et le marathon le dimanche sous la tutelle du Nantes Atlantique Marathon. A priori, le système était porteur. La preuve, la Région des Pays de la Loire séduite par le projet avait apporté son concours financier pour le 10 km, qui d’ailleurs portait son nom. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes... du moins jusqu’au 9 septembre dernier. Michel Jallot, qui a la double casquette de président de Nantes Atlantique Marathon et de Courir à Nantes raconte : « J’ai reçu un courrier du Métallo m’annonçant qu’il se retirait de l’association et qu’en 2010, il organiserait seul le 10 km dans le quartier de Chantenay ! »

Guy Le Nair, le président du MS Chantenay se veut discret sur les motifs de la rupture : « La situation n’est pas de notre fait, on aurait préféré continuer ! Le marathon est une belle épreuve, il peut vivre sans nous ». Ce n’est pas l’avis de Michel Jallot : « Si nous ne pouvons pas organiser un 10 km, le samedi, dans l’Ile de Nantes où sont centralisées toutes nos forces vives, je rends mon tablier. Moi, j’ai pris des engagements auprès des partenaires et des sponsors, j’ai pour habitude de les respecter ». Une démission que Michel Jallot ne prendrait pas de gaité de cœur. C’est pourquoi il propose une porte de sortie : « En 2010, on oublie nos différents, on met nos égos au placard, et on organise ensemble. En 2011, on se sépare, mais on a le temps de se retourner... » Une solution qui devrait séduire l’adjointe aux sports Marie-Françoise Clergeau, avec qui il a rendez-vous, ce jeudi. A charge pour elle de rabibocher les deux parties. Un beau challenge.

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : Ouest France

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