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Marathon : A chacun sa technique pour le préparer !


Publié le dimanche 31 août 2008 à 11h19min

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Coureurs jusqu’au bout des doigts (de pied), ils sont adeptes du marathon. Ils nous racontent comment ils se sont préparés pour celui de Paris, qui a eu lieu début avril.




Que ce soit la première fois ou non, un marathon, ça ne s’improvise pas. Avant de chausser ses baskets et de trotter les fameux 42 et quelques kilomètres, mieux vaut muscler sa tête, entraîner ses gambettes… et surveiller son assiette. Avec un club ou un coach, en famille, entre amis ou en solo : à chaque sportif sa technique ! Témoignages.

“ Un ami me sert de coach ”, Albane, 25 ans, chef de publicité

“ Avec ma sœur, on s’est lancé une série de défis : le Paris-Versailles, les 20 km de Paris, le semi de Boulogne puis de Paris. De fil en aiguille, on s’est retrouvées en pleine préparation du marathon de Paris. Je cours quatre fois par semaine, avec elle et des copains que je rejoins le week-end. Ou un ami, ancien sportif de haut niveau et qui me sert plus ou moins de coach. C’est un véritable soutien moral… mais pas seulement. Il m’aide à doser ma fréquence cardiaque, me force à repousser mes limites, me donne des infos et des conseils d’exercices, comme pour me muscler les abdos. Pour le reste, je puise dans mes réserves. Depuis que je suis toute petite, je suis très sportive et je passe rarement deux semaines de suite sans courir. J’ai grandi dans une famille de filles, on sait comment s’alimenter. Et, pour parfaire ma culture running, je regarde des sites Internet. Et les gens glanent des renseignements et me les envoient. Je suis toujours preneuse ! ”

“ Je trouve la préparation assez contraignante ”, Etienne, 27 ans, conseiller en marketing

“ Je me suis inscrit au marathon de Paris avec mes deux frères. Pour moi, c’est une première ! Et, très honnêtement, je trouve la préparation assez contraignante. Tout d’abord, il faut diminuer sa consommation d’alcool. Terminé les soirées trop arrosées et la demi-bouteille rapidement avalée entre colocs au dîner ! Idem pour les fêtes qui s’éternisent le week-end. On part à 2 heures, pas à 6, parce que le lendemain matin, on doit être sur pied pour courir. Et, deux à trois fois par semaine, je me lève à 6 h 30, avant de partir courir à 7, puis travailler à 8. Pas évident de se motiver en février-mars quand il fait nuit et froid ! Heureusement, je sais que mes frères m’attendent et que je ne peux pas sécher l’entraînement. Le marathon, on y pense (presque) à plein temps. Le matin au réveil, quand on enfile ses baskets, aux repas, quand on surveille son assiette, et en soirée, son verre ! Mais j’ai envie de passer cette épreuve mythique, et me dire “Ça y est, je suis un marathonien”. Et pourquoi pas un nouveau défi après Paris ? Comme New York, le marathon le plus réputé du monde… ”

“ Huit jours dans les Vosges, rien de tel pour travailler mon cardio ”, Maxime, 28 ans, ingénieur automobile

“ J – 12 semaines : début de ma préparation. J’ai trouvé, sur Internet ou dans la presse, différents programmes d’entraînement que j’ai adaptés à mes capacités. En gros : une longue sortie le week-end et trois plus rapides et fractionnées la semaine. Ma touche perso ? Huit jours dans les Vosges, pour travailler mon cardio au rythme du ski de fond. Mais le manque de neige a quelque peu changé mes plans : je me suis rabattu sur le ski de piste, et le footing en pleine nature et en altitude ! Au programme : courses dans la forêt, escalade de petits rochers, pentes et descentes (mon grand point faible). C’est un bon exercice pour le cœur : même si les Vosges, ce n’est pas très haut, on monte vite à un rythme cardiaque plus élevé que sur du plat. C’est aussi du plaisir pour les yeux : ça m’a surtout permis de me dépayser et de changer de parcours. Ça ne me gêne pas de manger équilibré, j’y suis habitué. Et j’ai toujours été très sportif : je voulais même devenir footballeur professionnel avant de me blesser. Mais je m’entraîne en solo, sans coach ni proches qui préparent le marathon. Et ce n’est pas évident de trouver l’ambiance de la course ! Mon prochain défi ? Le triathlon de Nice… pour mes 37 ans. ”

“ Cette année, je me suis inscrit dans un club ”, Jean, 58 ans, informaticien

“ Je prépare le marathon de Paris… pour la huitième fois. La nouveauté ? Je me suis inscrit dans un club pour m’entraîner. Avant, je courais tout seul, surtout de septembre à mars : pas facile de se motiver en plein hiver, entre la pluie et le froid. Sans compter que je manquais un peu de technique. J’accélérais et me fatiguais, je séchais les étirements et j’avais des crampes. Après les marathons, je reprenais le jogging tout de suite et trop vite, boosté par une sensation de pleine forme post-effort. Avec le club, je cours régulièrement, plus longtemps, et par tous les temps. On se motive, on bavarde. Et le prof d’éducation physique nous indique la bonne fréquence pour courir plus calmement sur une plus longue distance. Question marathon, il nous donne des conseils psychologiques pour tenir, et franchir le fameux mur des trente kilomètres. Et nous fait passer des tests pour connaître la vitesse à laquelle on doit courir selon notre état. J’ai appris à m’échauffer, m’étirer et récupérer. J’ai trouvé mon bon rythme : je suis passé de une à trois sorties par semaine. Ça change tout : je n’ai plus l’impression de repartir de zéro à chaque tour. Depuis le mois de septembre, j’ai accumulé 1000 km, l’année dernière je plafonnais à 300. ”


Voir en ligne : Restons en Forme

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