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Marathon : Le Médoc au Far West


Publié le lundi 10 septembre 2007 à 11h12min

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Une surprise attend toujours les marathoniens au 41 ème kilomètre. Ils ont été choyés par les filles du saloon de Nini patte en l’air.




Chaque année c’est la surprise, le petit plus offert aux coureurs portés par l’euphorie d’une délivrance au bout des semelles. Nous sommes au 41 ème kilomètre ; à 1195 mètres du tapis rouge où plusieurs milliers de spectateurs viennent célébrer les héros fatigués. C’est aussi l’ultime halte festive avant l’arrivée. Le fief de Dominique Martin, la « madame animation » du marathon. L’an passé, elle avait eu l’idée de faire accoster une réplique du Titanic pour illustrer le thème de la marine.
Western oblige, les marathoniens ont eu droit cette fois à un saloon. Pas n’importe lequel, celui de Nini patte en l’air. Son nom ne doit rien au hasard. Sur la route, une grappe de danseuses de french cancan, pistolet à la jarretière et dollars glissés dans le décolleté, va au-devant des coureurs exténués.

Un saloon plein à ras bord

Les (faux) billets passent de main en main, en échange de tendres câlins. Les danseuses relèvent volontiers leur robe pour découvrir une cuisse ou montrer leur postérieur. Dominique Martin, déguisée en Calamity Jane, veille au grain. Non loin, le croque-mort guette la moindre embrouille, le mètre dans la poche. Sur le bord de la route, le saloon dressé offre bière, cocktail du Far West et glaces. Cow-boys et indiens cohabitent pacifiquement. 16 heures, le comptoir ne désemplit pas. Les gringos ont soif. Sylvain, chapeau mexicain vissé sur le crâne, estime grosso modo à 90 litres, la quantité de liquide écoulée. « Ceux qui passent avant 14 heures s’arrêtent très peu parce qu’ils veulent faire un résultat. Quand on franchit les 4h30 de course, ça change. Les coureurs font des pauses, l’ambiance est plus détendue », note Dominique Martin. A côté d’elle, deux énormes pistolets à eau chargés sont posés sur une bassine. « Ils nous servent à écarter les vélos qui sont un vrai fléau sur une animation comme la nôtre. Car nous avons besoin de toute la largeur de la route ».

Kilt écossais

En général, les plus festifs des marathoniens démarrent les réjouissances dès le 37 ème kilomètre, avec une petite dégustation d’huîtres accompagnée de vin blanc. Les 22000 de cette année provenaient du Cap-Ferret. Jambon de Bayonne, entrecôte et fromage rythment la suite du parcours, jusqu’à la glace finale. « Ces cinq derniers kilomètres sont un pur bonheur. On mange et on danse, on ne pense plus aux douleurs. Cela donne une arrivée superbe », relate Philippe, déguisé en nourrisson de... 50 ans. Arborant le kilt écossais dans la plus pure tradition, Benoît affiche le même avis. « Je me suis fait un point d’honneur de m’arrêter partout, y compris dans les châteaux pour déguster les vins ». Avec une petite préférence pour le saint-estèphe.
Active dans l’association organisatrice depuis 20 ans, Dominique Martin ne se lasse pas de cette épreuve qu’elle a courue à trois reprises. « Je n’ai fait le marathon qu’à deux endroits : le Médoc et New York car j’aime l’excellence », sourit-elle. S’agissant du thème de l’édition 2008 : « On y réfléchit : le 400 ème anniversaire du Québec ou les Jeux Olympiques de Pékin pourraient être source d’inspiration ».


Voir en ligne : Sud Ouest

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