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Marathon d’Ajaccio


Publié le dimanche 5 avril 2015 à 00h00min

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Bonjour à tous

Avide de découvrir de nouvelles destinations, me voilà en route pour le marathon d’Ajaccio, 26ème du nom. Se déroulant début avril, j’espérais, avec cette escapade, profiter des premiers bienfaits printaniers. Ca ne fut pas vraiment le cas : dommage pour les visites mais tant mieux pour la course pour moi qui n’aime pas courir sous la chaleur.

Arrivé vendredi, en fin d’après-midi, dans la préfecture de la Corse-du-Sud, je retrouve, à l’aéroport, mes amis bretons qui ont couru l’année dernière, à la Havane avec moi : comme quoi, le monde est petit. Deux Pietras plus tard, je monte dans le taxi qui m’amènera à mon hôtel : idéalement situé, avec vue sur la mer et la citadelle, proche du centre de la vieille ville et du départ de l’épreuve (mais ca, je ne le comprendrais que quelques heures avant le départ).

Petite promenade autour de la citadelle pour repérer les lieux puis dîner dans un des nombreux restaurants situés sur le port Tino Rossi.

Après une petite mise en jambes, samedi matin, je pars visiter le musée de la maison Bonaparte, maison dans laquelle naquit Napoléon Bonaparte. En début d’après-midi, après le retrait des dossards (2’ grand maximum), je prends le petit train d’Ajaccio qui nous offrira une balade touristique, sillonnant à travers les étroites ruelles de la vieille cité génoise, chargée d’histoire, puis nous irons jusqu’aux Sanguinaires, en passant, entre autres, par la grotte Napoléon. C’est là que je vais m’apercevoir que le circuit, emprunté le lendemain, n’est pas tout à fait plat.

En soirée, je retrouve les copains CLM pour une bonne pasta.

En fin de nuit, je suis réveillé par un violent orage qui s’abat sur la ville : ca ne s’annonce pas trop bien. Après les préparatifs d’usage, je vais prendre mon petit déjeuner : ca semble se calmer un peu.

La course

Je vais rejoindre les copains CLM : nous nous sommes donnez RV non loin de mon hôtel pour qu’ils m’accompagnent vers la ligne de départ. Au bout de moins de 2’ de voiture, nous sommes déjà arrivés. En effet, je pensais que le départ avait lieu aux Sanguinaires, soit environ 10,5 km plus loin alors qu’il était situé à quelques centaines de mètres de mon hôtel. Après coup, les copains m’ont avoué qu’ils étaient très surpris que je veuille y aller en voiture : tu m’étonnes.

Je retrouve Soleia et PRB : après les échanges de bons procédés (dé pour Soleia, bière Colomba pour Pgaz), je pars m’échauffer. La pluie a maintenant cessé et nous épargnera durant toute l’épreuve.

Le tracé, donc, se déroule sur 2 aller-retour entre la vielle ville et les Sanguinaires. Quelques 550 coureurs inscrits sur les 3 courses (10 km, semi-marathon et marathon) mais un peu plus d’une soixantaine seulement sur la distance reine.

Le coup de feu retentit à 10h pour un départ commun aux 3 courses. Le 10 km part très vite, je me cale derrière les semi-marathoniens. Je n’ai pas d’objectif particulier en tête alors je démarre autour des 13 km/h. M’étant entraîné sur des bases de 14,5 km/h, je suis très à l’aise. Ca bouscule un peu mais au km5, le 10 km fait demi-tour et là, c’est tout de suite plus clairsemé (plus de 300 coureurs en moins, d’un coup). Je passe le km10 en 45’ et chose assez rare pour moi, je ne regarderais le chrono qu’à l’arrivée : j’ai tout couru à la sensation.

Je resterais dans la roue des semi-marathoniens jusqu’à leur arrivée mais, maintenant, nous sommes livrés à nous-mêmes : plus qu’une petite soixantaine en course. Je suis pointé 6ème avec un temps approximatif de 1h36/1h37, je crois. Je continue mon bonhomme de chemin et pense finir tranquillement. Mais au km25, je rattrape, simultanément, les 4ème et 5ème.
Je me prends maintenant au jeu, d’une part, pour maintenir l’écart sur mes poursuivants, d’autre part, pour tenter de rattraper ceux devant.

Au second demi-tour aux Sanguinaires, ca me semble bien compliqué : pour le 1er, c’est mission impossible et pour les 2ème et 3ème, ils sont déjà assez loin. Je cravache, en espérant une éventuelle défaillance devant moi. Elle se produit au km36 pour le 3ème qui est carrément à l’arrêt : passé 2ème au semi, il finira 5ème. Moi qui pensait secrètement à une possible 3ème place en V1, me voilà sur le podium au général. Et, comme me l’a avoué le 2ème du marathon, qui est arrivé complètement cuit, avec un peu plus d’assiduité, j’aurais pu lui ravir la seconde place (18" nous séparent). Mais ce résultat (3h10’57") me satisfait déjà pleinement.

J’attends l’arrivée du 4ème puis pars me doucher afin de revêtir le maillot du club pour le(s) podium(s) (ca fera plaisir à mon président). Je reviens juste pour l’arrivée des copains CLM et Soleia. Direction ensuite le repas d’après-course puis la cérémonie des récompenses, interminable (et, encore, les récompenses du 10 km avaient déjà été remises). Petite inquiétude pour Marino (1ère V2) et moi : une énorme coupe sur le présentoir : si c’est pour nous, nous sommes quittes pour acheter une nouvelle valise. Fort heureusement, nos coupes seront de dimension acceptable. Je repars donc avec mes 2 coupes (3ème place au général et 1er V1) : inespéré en arrivant sur ce marathon d’Ajaccio.

Épilogue et impressions

Après la cérémonie, je retrouve Soleia et PRB dans un des rares bar ouvert ce dimanche. Il pleut désormais avec force : les organisateurs ont vraiment eu beaucoup de chance. Et, nous aussi. Il est maintenant temps de se dire au revoir : les retrouvailles devraient avoir lieu en novembre à Marseille. Pour fêter ca, je vais me taper une bonne soupe de poissons, mets que je n’ai pas mangé depuis des années.

Le lundi matin, j’avais prévu la visite du musée Fesch, musée des Beaux Arts proposant un panorama de la peinture sur six siècles. Malheureusement, nous sommes le lundi de pâques et c’est fermé. En lieu et place, j’irais faire mes emplettes dans la vieille ville et, sur les conseils avisés de Soleia, j’achèterais des spécialités culinaires locales : canistrellis, farine de châtaignes et autres saucissons de montagne.

Il est maintenant temps de reprendre l’avion vers le continent. Après les péripéties dues aux quelques voyageurs retardataires, nous atterrissons sur le continent avec une bonne demi-heure de retard. Je garderais néanmoins un superbe souvenir de ce marathon en Corse : tu m’étonnes, 2 podiums, ca ne va pas m’arriver tous les we.

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