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Marathon d’Albi : Victoires de Barno et Chemutai

Publié le mardi 26 avril 2011 à 09h09min

Ah qu’il n’est pas si facile ce marathon d’Albi. Ces 42,195 km qui nous mènent du côté de la vallée et des bords du Tarn se révèlent à chaque fois des plus délicats à appréhender.

Ainsi quand ça part très vite dans les rues de la ville, classée désormais au patrimoine mondiale Unesco, il faut bien garder à l’esprit que l’aller et retour de plus de trente kilomètres qu’il reste à accomplir n’est pas de tout repos. D’autant plus que les départs du semi et du marathon sont groupés... Mais au moins la météo a été gentille avec les coureurs, les amoureux du bitume. Car le vent qui aura violemment soufflé durant toute la semaine, s’était donc calmé et avait disparu bel et bien. La température du départ était idéale, même si sur la fin il faisait tout de même un peu chaud... Surtout pour ceux qui auront du couvrir leur périple en plus de 4 ou 5h... Bref ils furent donc plus de 330 à s’inscrire sur le dix (qui lui partait en décalé de dix minutes), près de 650 sur le semi et pas si loin des 500 sur l’épreuve reine. Sylvain Mallet et Marlène Privat Mosso gagnent donc la courte distance. Sur le semi, Nicolas Fernandez a dû s’employer pour venir à bout de Benoît Dunet qu’il dépose dans les derniers kilos. Il signe un beau 1h10’09’’, preuve que le parcours n’est pas si aisé non plus. Chez les dames, sur le semi, c’est Carole Bonche qui l’emporte en 1h30’. Restait donc le 42,195 km et cette bagarre "féroce" entre Kenyans, Ougandais et Russes, voire Ukrainiens, aussi bien chez les messieurs que chez les dames. Ce sera à chaque fois un duo qui mènera les débats.

Chez les dames, Immaculate Chemutai et Elena Tikhonova ont fait presque toute la course ensemble. Et ce n’est que dans les tous derniers kilomètres, et notamment dans la petite bosse de Saint-Juery, que Immaculate fera la différence. Elle finit en 2h47’ contre 2h48’ pour la Russe. Chez les messieurs, même schéma. Christophe Barno et Sergeii Marchuk ne se quitteront guère. Si ce n’est sur la toute fin où le premier cité se détache pour finir en 2h26’29’’, une trentaine de secondes seulement devant son adversaire. Eric Agrinier, le Pompier du Gard, est toujours un fidèle de l’épreuve. Il monte sur le podium en 2h36’ et Patrice Bruel, l’éternel, est encore bon quatrième en 2h38’. Juste une semaine après avoir signé un 2h35’ à Marseille. Chapeau. Martine Latger finit quatrième chez les féminines et première française tout de même... On notera aussi pour l’anecdote que JJ Lavigne a fini son centième marathon pour l’occasion et son 33ème d’Albi. Il les a tous fait. Et oui !


Voir en ligne : Running Mag

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