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Marathon de Paris


Publié le dimanche 10 avril 2011 à 00h00min

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Bonjour à tous

Me voici donc inscrit pour mon 3ème marathon de Paris. J’ai souvent dit que je reviendrais sur cette épreuve soit avec un dossard préférentiel, soit pour la courir en dilettante. Mon chrono réalisé l’année dernière à Florence va me permettre d’opter pour la 1ère option. Mon entraîneur a choisi de sérieusement corsé la préparation par rapport à 2010, notamment la dernière quinzaine avec une ultime sortie longue à J-10. Cette stratégie ne va pas s’avérer payante, loin s’en faut, mais je n’ai aucun regret de l’avoir tenté.

Je vais donc retirer le précieux sésame vendredi matin dès l’ouverture de l’expo. J’y retrouve mon pote Ludo ainsi que mon entraîneur, par ailleurs fondateur de SDPO, organisateur, entre autres, du Marathon de Pékin et des Foulées de la Soie. Le vendredi après-midi et le samedi seront consacrés au repos et à la recharge des batteries. Petite mise en jambes, samedi matin, d’une trentaine de minutes et il fait déjà chaud : mauvais pressentiment !!!

La course

Dimanche, c’est le jour J : petit déjeuner habituel, dernières vérifications (dossard, Ok, puce, Ok) et c’est parti pour la capitale. J’arrive vers 7h30 (ça roule mieux qu’en semaine) et après un coup de téléphone, je retrouve très vite Ludo. Nous nous dirigeons immédiatement vers la consigne si bien que j’en néglige le rendez-vous pcapien prévu sous l’Arc de Triomphe. Je pars ensuite m’échauffer, pas facile avec toute cette foule et je rentre dans mon sas au tout dernier moment. Après une minute de silence pour les victimes du Japon, le coup de feu retentit à 8h45. La chaleur de la veille ne s’est pas estompée. Le soleil et moi n’avons jamais été très copains sur marathon. Je me dis qu’avec l’expérience et ma bonne forme actuelle, cette fois-ci, ça va passer : mon ressenti aura été illusoire.

32092 partants annoncés. Le départ en descente et la fluidité devant moi vont paradoxalement m’handicaper puisque je passe le km1 en 4’ puis le km5 en 20’10. A la faveur d’un arrêt pipi vers le km7, je vois revenir sur moi, Ludo, avec qui je vais faire un bon bout de chemin. Au km10, nous sommes toujours dans les temps, nous accusons un léger retard au passage du 15ème km. Comme prévu, Hubert et Pascal, appareil photo en bandoulière, sont sur le qui-vive au km19. Le semi sera bouclé en 1h28’30". Même si nous avons quelques secondes de retard sur notre tableau de marche au km25, nous sommes toujours proches de l’objectif et surtout, encore ensemble.

Ça ne va pas durer car vers le km27, je lâche prise, victime certainement d’un coup de chaud (pourtant, je me suis parfaitement alimenté et hydraté jusque là ?) Au km30, j’accuse 2’30 de retard sur l’objectif, ce n’est pas encore trop mal. Par la suite, ça sera la dégringolade, malgré une légère embellie au km33, après l’absorption d’une boisson énergétique. Vers le km40, Yves est là sur le bord de la route pour m’encourager (je luis fais signe que je suis cuit) puis je vois Sydoky (Sylvie) au km41, qui, elle, ne me voit pas (forcement, j’ai plus de 10’ de retard). Il ne reste plus qu’à négocier la dernière longue ligne droite avant d’en terminer sur l’avenue Foch en 3h11’32", ce qui me classe 1810ème sur 31169 arrivants. Remise de la médaille et du tee-shirt finisher puis je retrouve Ludo qui a aussi bien souffert de la chaleur mais qui s’en est beaucoup mieux sorti que moi (3h04’25").

Épilogue et impressions

Quelques photos devant l’Arc de Triomphe puis nous allons nous désaltérer devant une bonne bière à la terrasse d’un café. Voilà, je m’étais donné 3 ans pour essayer de réaliser mon rêve, à savoir passer sous les 3h, avant de monter sur la distance supérieure. L’ayant concrétisé l’année dernière, je prends l’année 2011 comme du bonus, même si, bien sur, j’espérais faire une bien meilleure marque à Paris. Reste encore Berlin pour tenter de l’améliorer. Course ou je retrouverais Ludo, qui, je lui souhaite, aura le bonheur d’également passer cette barre des 3h, après laquelle nous courrons depuis tant d’années. Car, force est de reconnaître qu’après mon début de saison euphorique sur cross, il m’a battu régulièrement depuis et ceci, sur toutes distances. Alors, rendez-vous à Berlin pour, je l’espère, finir en apothéose.

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