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Marathon de la Somme : Antoine Dubreucq en solitaire


Publié le dimanche 14 octobre 2012 à 13h28min

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Christophe Bethune et Antoine Dubreucq ont pris la tête des 100 km et du marathon dès les premiers mètres et ne l’ont plus lâchée. La solitude du fondeur, ça les connaît. Trop forts pour être rattrapés, Christophe Béthune et Antoine Dubreucq, pour leur coup d’essai sur la distance (respectivement le 100 km et le marathon) ont réussi un coup de maître et ont survolé leurs épreuves hier.




Les conditions étaient pourtant loin d’être idéales pour le retour des courses de fond amiénoises après 17 ans d’absence. Grosses averses et vent en alternance, un cauchemar pour tout athlète. Le record de France du 100 km (6h23’15") n’a donc pas été battu, ni même approché, puisque le vainqueur Christophe Béthune a bouclé son parcours en 7h39’32’’. Derrière le coureur de Vernon, le Picard Cyrille Lequet a pris la deuxième place (8h02’30’’), à 20 minutes de son record personnel. « Je n’ai même pas essayé d’aller chercher la première place, il était trop fort, commentait le coureur de Gauchy. Le parcours était surprenant, parfois avec de la boue, et puis avec le froid, j’ai eu des crampes dès le 60ème kilomètre. Dans ces conditions, une deuxième place reste une belle performance ».
Blessé au genou et contraint à l’abandon aux 24 heures d’Eppeville, Lequet n’était pas certain de participer. Il a bien fait de se décider, puisqu’il devient champion de Picardie de la distance.

L’autre épreuve était pratiquement jouée à l’avance. Ultra-dominateur des courses picardes depuis deux ans, Antoine Dubreucq s’essayait au marathon avec une étiquette de favori en guise de dossard. Le coureur du Val de Somme s’est imposé facilement en 2h24’28’’ : « C’est correct pour une première, mais je visais 2h20’. Si j’avais su, j’aurai fait une meilleure préparation et évité d’aller courir un peu partout pour faire plaisir aux organisateurs ». Malgré son succès, il n’est en outre pas champion de Picardie puisqu’il court avec une licence loisirs. Une spécificité qui ne le dérange pas, puisque le titre revient à son dauphin, qui n’est autre que son frère, licencié à Corbie. « Faire 1 et 2, on avait prévu le coup, sourit Ludovic. J’aurais peut-être pu suivre mon frère en forçant un peu et avec de meilleures conditions, mais j’étais seul et déjà à un quart d’heure donc j’ai laissé tomber ». Petite déception toutefois pour les féminines puisque, longtemps annoncée parmi les cinq premiers du 100 km, Virginie Thevenot (Franconville) n’a pris « que » la 19ème place, tandis que, comme prévu, Virginie Boubert a terminé première féminine du marathon.

* Article publié par Emile Foratier


Voir en ligne : Courrier Picard

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