Marathon du Ballon d’Alsace : Haumann créé la surprise
Publié le lundi 11 juin 2007 à 15h38min
Il n’y aura pas de 9 ème victoire pour l’habitué du marathon du Ballon d’Alsace, Lionel Eich contraint à l’abandon. C’est Éric Haumann de l’AC Châtenois-lès-Forges qui s’adjuge la 23 ème édition en 3h22’34’’.
C’est sans aucun doute le manque de préparation qui a coûté cette 9 ème victoire à l’enfant du pays contraint à l’abandon au 35 ème kilomètre... Ce sont aussi des petits soucis physiques qui ont progressivement laminé Brice Donischal qui rêvait pourtant d’une victoire à l’arrivée à Masevaux. Mais le Colmarien avec un chronomètre de 3h24’13’’ devra se contenter de la seconde place. Un chrono très loin de ses espérances. « J’étais parti pour faire trois heures. Mes premiers passages étaient d’ailleurs conformes à mes espérances ! », raconte Brice Donischal. Mais, le Colmarien a peiné sur la fin et sa place, il la doit aussi en partie au soutien de son camarade de club Daniel Miclo qui l’aura poussé, pour ne pas dire tiré, afin qu’il ne lâche pas prise notamment au 40 ème kilomètre.
Donischal, le favori déçu
« Je suis forcement déçu. Mais je n’étais pas bien sur mes jambes ça explique aussi ma chute dans les dix derniers kilomètres. Je n’avais pas de bons appuis, j’aime pourtant prendre des risques en descente et là plusieurs fois j’ai glissé ». Pour le Colmarien, c’est "l’excitation" qui lui a coûté la course, « il faut prendre ses responsabilités lorsque l’on passe en tête (au niveau du Belacker). J’avais peut-être un excès d’envie, trop envie de bien faire et dans les dix derniers kilomètres, je me suis fait grignoter. Pourtant, j’étais bien à la sortie du Ballon ! Ensuite, j’ai mal digérer les montées et descentes successives ».
Une bonne gestion de course
Grand gagnant du jour, c’est le coureur de Châtenois qui remporte pour la première fois le trophée après une timide tentative en 2002. « Je pense que j’ai bien géré ma course. J’ai fait la différence dans les dix derniers kilomètres et je ne pensais pas que mes adversaires seraient cuits dans la descente. La chaleur était mon alliée durant cette course », raconte le vainqueur conscient d’avoir fait tomber un mythe... celui de Lionel Eich. « Je n’y pensais pas de trop, pour moi il était intouchable... il a craqué. Moi aussi je doutais d’autant plus que j’ai encore le trial de l’Est dans les jambes. Finalement, j’ai bien récupéré durant ces quinze derniers jours ! » Une victoire donc pour Éric Haumann qui profitait de ce marathon pour faire une dernière grosse sortie avant d’attaquer le Glacier de la Vanoise.
Voir en ligne : DNA
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