Meeting Gaz de France Paris Saint-Denis : Baala et Lagat à la lutte
Publié le vendredi 20 avril 2007 à 13h26min
Le Français Mehdi Baala et l’Américain Bernard Lagat ont annoncé leur participation au meeting Gaz de France Paris Saint-Denis, deuxième étape de la Golden League programmée à Paris le 6 juillet prochain.
Si les tractations vont bon train avec la majorité des athlètes, il en est deux qui ont d’ores et déjà réservé leur couloir pour le 5 juillet. Bernard Lagat et Mehdi Baala ont en effet répondu favorablement à l’invitation des organisateurs du meeting Gaz de France Paris Saint-Denis, ravis, par avance, de se frotter l’un à l’autre lors de la halte française de la Golden League. Une occasion rare, pour le public parisien, de voir en action le vice-champion olympique de la spécialité et le roi européen de la distance, tous deux en quête de rachat après une édition 2006 en-deçà de leurs attentes.
Déjà de la partie l’an passé, Bernard Lagat, qui effectuait là sa troisième sortie de l’été, briguait en effet clairement la première place du podium parisien. Deuxième à Carson (USA) fin mai, de nouveau deuxième à Gateshead (Grande-Bretagne) trois semaines plus tard, le néo-américain pensait enlever sur l’anneau dionysien une victoire qui semblait se refuser obstinément à lui. Las. Dépassé par l’accélération fulgurante de l’Ukrainien Ivan Heshko dans les derniers mètres de course, le natif de Kapsabet se faufilait in extremis dans le trio de tête, arrachant la troisième et dernière place derrière son ancien compatriote Alex Kipchirchir.
Mehdi Baala n’avait, lui, pas cette chance. Sacré vice-champion du monde en 2003 sur le tartan parisien, le Strasbourgeois faisait, en ce début juillet, les frais d’une course ultra relevée et passait la ligne en sixième position, relégué à quasi une seconde du vainqueur ukrainien. Un résultat d’autant plus difficile à digérer que le miler alsacien ressentait, la ligne à peine franchie, une douleur inquiétante au niveau du nerf sciatique. Deux coups durs à négocier pour l’élève de Jean-Michel Dirringer qui améliorait, malgré tout, sa meilleure performance de la saison de presque une seconde et se lançait idéalement dans la course aux lauriers européens, course qu’il allait survoler quelques semaines plus tard prenant ainsi une revanche éclatante sur… Ivan Heschko.
Voir en ligne : Sport 365
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