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Sébastien Espitalier remporte le marathon du Charolais


Publié le dimanche 6 novembre 2011 à 15h20min

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Coup d’essai, coup de maître. Pour son premier marathon « sec », le triathlète Sébastien Espitalier l’a emporté. À l’usure.




Sébastien Espitalier. Ne cherchez pas ses références sur 42,195 km. Il n’en a pas. À 33 ans, ce triathlète accompli participait à son premier marathon « sec ». Et le coup d’essai s’est transformé en coup de maître.
Souvent placé sur les triathlons longue distance et autre ironman, le Savoyard était bien venu avec une idée derrière la tête : « finir sur le podium, je l’avais dit à ma femme ». Sauf que Sébastien s’était lancé dans l’inconnue. Outre son absence de repères sur la distance, il ne connaissait pas le profil de ce marathon gueugnonnais. « Bien casse patte, avec beaucoup de relances », dira-t-il après coup, le visage à peine marqué par 2h43’ d’effort.

Bizarrement, Sébastien Espitalier a mené sa course comme un habitué. Lui qui prépare fréquemment sa saison sur des semi-marathons (référence : 1h13’), aurait pu tomber dans le piège d’un départ trop rapide. Alors que le groupe de tête (Eric Chavanon, Bernard Buffet et Driss Slaoui) part bille en tête, l’athlète de Saint-Michel-de-Maurienne reste en dedans : au bout du 5ème kilomètre, il attend sagement, une centaine de mètres derrière. Puis, progressivement, il refait son retard, sans à-coups. La jonction est réalisée au quart de la course. Très vite, on devine que le ticket gagnant figure parmi les quatre hommes de tête.

Slaoui explose

La première mèche est allumée par Driss Slaoui, qui ne va pas tarder à se brûler les doigts. Le Lédonien lâche tout le monde au 22ème kilomètre et seul Sébastien Espitalier suit, à distance respectable. Jusqu’au kilomètre 35, Slaoui ne donne pas de signe de faiblesse. Avant de littéralement exploser. Victime d’une fringale.

Dès lors, une voie royale s’ouvre devant Espitalier qui s’évertue à tenir la cadence, coûte que coûte. « Quand ça va moins bien, je sors ça », sourit-il en tendant la photo de sa petite famille. Au moment de franchir la ligne, il brandira à nouveau le cliché porte-bonheur. « Sur les dernières foulées, c’était vraiment beaucoup d’émotion. Je vais renouveler l’expérience ». Sébastien Espitalier. Bientôt, ce nom évoquera également quelque chose parmi les marathoniens.

* Article publié par Noémi Predan avec Christian Bonnet


Voir en ligne : Le Journal de Saone-et-Loire

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