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Chpts de France : Niort, le passeport nippon


Publié le vendredi 3 août 2007 à 10h44min

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Méformes, blessures, retours à la compétition, à trois semaines des mondiaux d’Osaka, les championnats de France, qui se déroulent ce week-end à Niort, s’annoncent déterminants. Les athlètes n’ont plus que quelques jours avant l’échéance nippone et les états d’esprit ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Certains ont déjà obtenu leur billet pour le Japon, d’autres sont encore à la recherche des minima tant convoités. Une tâche qui s’annonce plus difficile que prévue pour les derniers retardataires.




Leslie Djhone ? Trop court. Marc Raquil et Ronald Pognon ? Saison terminée. Sans oublier Naman Keita (400 m haies), Mickael Hanany (hauteur) ou Karl Taillepierre (triple saut), la liste des athlètes français n’ayant pas réalisé les minima pour Osaka est longue. A moins d’un mois du début des mondiaux, l’athlétisme français n’affiche pas la forme optimale qu’une échéance tels que les championnats du Monde réclament. Privés de Mehdi Baala, préférant effectuer un stage en altitude afin d’arriver dans les meilleurs conditions à Osaka, les championnats de France s’annoncent stressants mais aussi palpitants, puisque l’une des dernières échéances pour décrocher le fameux temps des minima.

Il serait toutefois prématuré de déjà jeter la pierre sur l’équipe de France, puisque personne n’est à l’abri de bonnes surprises... Christine Arron (100 m), Mehdi Baala (1500 m), Ladji Doucouré (110 m haies) et Mélanie Skotnik (hauteur) ont entre autres d’ores et déjà leur billet pour le Japon. Une performance qu’a également réalisé Romain Mesnil, vice-champion d’Europe de saut à la perche en 2006. De là à imaginer que l’étape niortaise tient plus de la course aux minima que du traditionnel choc au sommet entre les meilleurs tricolores, il n’y a un pas que Franck Chevallier, directeur technique national de l’athlétisme français, se refuse à franchir : "Non il ne s’agit pas d’une course aux minima. Les athlètes sont là pour le championnat de France. Il est vrai qu’ils n’ont pas tous brillé cette saison, mais c’est simplement un manque de réussite évident".

Osaka en point de mire

Pour le DTN, il n’y a aucune crainte à avoir : "Nous étions dans la même situation l’année dernière. Nous avions beaucoup de blessés et d’incertitudes, et résultat, nous avions remporté sept médailles à Helsinki". Cette performance était d’ailleurs la meilleure réalisée par l’athlétisme français en dehors de ses terres pour un championnat du Monde. Quant à l’état de forme des Bleus, Franck Chevallier se veut rassurant : "Evidemment que ceux qui ont réalisé les minima n’auront pas de pression, et ceux qui essayent encore de les atteindre seront dans le doute, cela dépend de l’état d’esprit de chacun". Concernant les minima, le DTN assure qu’ils seront revus à la baisse : "Les minima que nous avons fixé sont très proches des temps de l’élite mondiale. Il est donc très difficile de décrocher ce précieux sésame. Mais nous allons instaurer une clause particulière, en ramenant les minima au niveau du bilan mondial de chaque discipline".

A Niort, les attentes françaises seront donc nombreuses et il faudra répondre présent. Le récent meeting de Monaco a vu Christine Arron réaliser un temps de 11"06, la qualifiant de justesse pour Osaka. Un meeting où Ladji Doucouré a fini 6 ème de la finale du 110 m haies, un résultat en demi-teinte, mais le Français se dit malgré tout satisfait de sa performance et devra "claquer" la course référence tant attendue ce week-end afin d’optimiser sa préparation. Une équipe de France qui pourra également compter sur Yohan Diniz. Le champion d’Europe du 50 km marche veut à tout prix rééditer son exploit de Göteborg en 2006 et sera à coup sûr une chance de médaille française au Japon. Malgré ses soucis physiques à la cuisse, Eunice Barber devrait également être présente à Niort, au départ du 100 m haies, du 200 m, de la longueur et du poids. D’autres athlètes voudront réussir leur dernière sortie avant l’aventure nippone, comme Muriel Hurtis (200 m), Vanessa Boslak (perche) ou Manuela Montebrun (marteau).

Le week-end s’annonce en revanche beaucoup plus tendu pour les athlètes à la recherche des minima. On notera le manque de réussite de Naman Keita (400 m haies), encore très loin de son meilleur niveau, Leslie Djohne (400 m) ou Julien Kapek (triple saut). Des athlètes en proie au doute, et qui devront absolument réussir un très bon chrono à Niort. Pour Franck Chevallier, si la situation est compliquée pour beaucoup, elle n’a rien de désespéré : "On n’est jamais confiant et serein avant une compétition d’une telle importance. La densité du niveau sera incroyable, et notre ambition sera d’être conquérant. A Helsinki, tout nous a souri, et nous avions connu une forte réussite, j’espère qu’il en sera de même cette année. Nous visons pour l’instant entre 3 et 5 médailles, après, si nous arrivons à mieux faire qu’il y a deux ans...".


Voir en ligne : Sports.fr

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