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Foulées du Gois : Omar Bekkali, le meilleur pour survoler la mer


Publié le lundi 26 mai 2008 à 14h44min

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Le Belgo-marocain a survolé la mer pour remporter sa première victoire. Parfois dans la douleur. Cette année, Omar Bekkali a donné l’impression d’être un goéland survolant l’écume... Et comme d’habitude, depuis 2002, il est parti à fond : 2’40’’ au km.




« C’est la seule tactique que je connaisse. Je ne savais pas vraiment si j’allais gagner, car nous étions trente à vouloir la victoire... C’était ma 6 ème tentative et j’ai réussi. Mais avant de connaître le bonheur du succès, j’ai connu la douleur dans la mer... » explique le Belgo-Marocain. Dans l’émotion de la victoire, celle de Omar Bekkali est restée à fleur de peau. « Au Gois, c’est la mer qui décide et cette année, elle m’a choisi... Alors, j’aimerais dédier cette victoire à une personne. Je peux ? » [...] « C’est à ma tante Badia, décédée en 1993, alors qu’elle avait 26 ans... A l’image de mon grand père, elle a toujours cru en moi ». Hier, sur le Gois, il ne fallait pas être devin pour connaître le nom de la première étoile d’Omar Bekkali.

« Il faudra monter les jambes... » Le steeplechaser Benoît Holzerny participait pour la première fois à la Contre la Mer, mais il savait comment surnager au-dessus des vagues. Si le style de Frédéric Desmedt et d’Omar Bekkali est de rester droit comme « un i » et de monter les genoux, celui du Sarthois est plus proche de la technique de Jean-Michel Coutant. « C’était une découverte pour moi et dans la haute mer, je prenais appui sur une jambe et j’enroulais la vague sur le côté avec l’autre (à l’image d’un franchissement de rivière, ndlr)... Pendant 1500 m, ce fut très dur, mais finalement, je termine sixième... »

Barreau, la révélation

Sur les 3900 mètres du Passage du Gois, que ce soit sur le « sec », 1200 m sur l’ensemble du parcours, ou dans l’eau, Charles-Henri Barreau est resté droit comme « un i ». A 21 ans, et pour sa première participation, il a été la révélation de l’édition 2008 en terminant deuxième. « Pourtant, j’appréhendais... On m’avait tellement parlé de cette course. Alors je suis parti tranquillement, dans les dix premiers ». Une place qui correspondait à sa valeur sur 5000 m (14’36’’). Puis, son talent a fait la différence. « Je prépare la saison sur piste et j’ai tout de suite compris comment il fallait courir : en puissance. Deuxième, c’est super ! »


Voir en ligne : Ma Ville.com

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