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JO - Cérémonie de clôture : Rendez-vous à Londres


Publié le dimanche 24 août 2008 à 17h14min

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La traditionnelle cérémonie de clôture, dimanche, a marqué le passage de témoin entre Pékin et Londres, qui prendra le relais en 2012. Malgré quelques grincements de dent légitimes, la Chine peut afficher sa satisfaction. Elle a réussi ses Jeux, à tous points de vue.




Il était 21 heures à Pékin lorsque Jacques Rogge a officiellement clos les Jeux Olympiques de Pékin. Des Jeux qualifiés ’d’exceptionnels" par le patron du mouvement olympique. Une formule convenue, mais assez proche de la réalité. C’est gonflés de l’orgueil légitime de leurs 100 médailles que la Chine et Pékin ont dit au revoir au monde au terme d’une monumentale et festive cérémonie de clôture, où David Beckham a pourtant presque volé la vedette à Yao Ming. Bien sûr, il y eut tous les ingrédients du traditionnel final olympique : les volontaires -innombrables-, les athlètes fatigués et moins nombreux, et une performance artistique qui ne pouvait guère égaler la perfection unanimement reconnue de la cérémonie d’ouverture.

Trop bien habitué, le spectateur pékinois a certes coulé une larme avec Placido Domingo, Song Zuying et leur "Flame of Love", puis tremblé pour les 396 flamèches humaines techniquement empilées sur une "Tour de la mémoire" pour symboliser le feu olympique après l’extinction de la flamme, ou voyagé sur une place Tian’anmen virtuelle, reconstituée par des feux d’artifice. Sans atteindre toutefois le pic d’émotion ressenti quinze jours plus tôt, à l’orée des Jeux. Les meilleurs morceaux de cette ultime démonstration de force et de talent de la part de Chinois redoutés désormais autant pour leurs exploits sportifs que pour leur maîtrise technique et logistique, furent donc de brefs mais sincères moments d’émotion et de partage entre les citoyens des 204 pays représentés dans un stade à l’ambiance moite et étouffante.

Grande fête à Londres

A cet égard, le passage de témoin entre Pékin et Londres fut l’un des instants les moins spectaculaires mais les plus sympathiques de la soirée. Perdu comme une grosse coccinelle sur un bord des 280.000 m2 du Nid d’Oiseau piétiné par près de 10.000 personnes, le gros bus rouge à étage importé d’Angleterre a fait un vrai tabac, avec son toit en fausse pelouse duquel David Beckham, accompagné à la guitare par Jimmy Page, de Led Zeppelin, a lâché un tir un peu faiblard censé signifier que les Jeux de 2012 étaient lancés. Aucune ovation n’a été plus sincère que celle qui a accompagné le tir du footballeur le plus adulé d’Asie. Et aucune émotion plus palpable que lorsqu’une demi-douzaine d’athlètes sont montés, agitant leurs mouchoirs, au sommet d’une passerelle d’avion alors que l’écran géant du stade s’était transformé en tableau d’aéroport après avoir projeté une image de tous les champions olympiques sacrés en Chine.

Le monde, la caravane olympique en tout cas, va bien quitter Pékin pour Londres et laisser derrière elle des Chinois fiers d’avoir, en dépit de toutes les réticences passées, présentes et récurrentes, réussi leurs Jeux. Sur tous les plans. La page Pékin est donc tournée à compter. Le rendez-vous est fixé dans quatre années, à Londres, et non à Paris, malheureusement. Le passage de témoin à la capitale anglaise a ravivé les regrets de l’échec de la candidature parisienne. Le maire de Londres, Boris Johnson, a donc reçu de la part de son homologue de Pékin, Guo Jinlong, et par l’intermédiaire du président du CIO Jacques Rogge, le drapeau olympique, comme le veut la tradition.

A Londres, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies pour fêter l’évènement. Ces spectateurs (les organisateurs en attendaient 40.000), rassemblés sur le Mall, la grande artère menant au palais de Buckingham, ont pu assister sur des écrans géants à la cérémonie de clôture des jeux Olympiques de Pékin.La météo peu clémente de la matinée n’avait pas tempéré l’enthousiasme des Londoniens. La cité britannique a maintenant quatre années devant elle pour gagner son pari olympique. Indéniablement, Pékin a placé barre très haut. A tous points de vue...


Voir en ligne : Eurosport

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