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Jean-Marc Fresnel : « Pérenniser Paris-Versailles »


Publié le mercredi 21 mars 2007 à 11h08min

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C’est officiel : la 30 ème édition de Paris-Versailles aura bien lieu le 30 septembre 2007. Absente du calendrier 2006, l’épreuve mythique reliant la capitale à la cité royale est réinscrite sur les tablettes grâce, notamment, au rapprochement opéré entre la fédération française d’athlétisme (FFA) et les organisateurs de cette grande classique francilienne. Président de Paris-Versailles Association, Jean-Marc Fresnel explique en détail les raisons qu’ils l’ont poussé à associer son savoir-faire aux ambitions fédérales dans le domaine du hors-stade. Interview.




Quels mots utiliseriez-vous pour définir Paris-Versailles ?

Paris-Versailles est une épreuve qui fait, aujourd’hui, partie du patrimoine national des courses sur route. En 30 ans d’existence, le parcours n’a pas varié d’un iota : le tracé est toujours le même. Je dirais aussi que Paris-Versailles est une épreuve atypique car elle a résisté à la mode des semi marathons. Il s’agit d’une course de ville à ville comme Marseille-Cassis, Marvejols-Mende ou Belfort-Montbéliard avec tout ce que cela comporte de charme. La distance n’est pas normée puisque le parcours se déroule sur 16 kms. Enfin, depuis 30 ans, Paris-Versailles attire toujours de très nombreux débutants car un 16 km fait moins peur que les 21 kms d’un semi-marathon.

Sur le plan organisationnel, quelles sont les spécificités de Paris-Versailles ?

La course Paris-Versailles a toujours été très liée au mouvement associatif. C’est une association qui l’organise. Et nous nous appuyons principalement sur le tissu associatif des clubs de sport de Versailles et de sa région pour recruter nos volontaires. Et ils sont 1250 le jour de la course ! Nous avons toujours privilégié cette solution associative car nous estimons que cela crée une ambiance spéciale, très authentique même si nous avons dû faire face, de temps en temps, à un petit manque de professionnalisme. Vouloir s’appuyer à 100 % sur le réseau associatif présente aussi des risques : il suffit par exemple qu’un club de sport se désengage pour faire face à une pénurie de volontaires. Le second risque est celui de l’immobilisme. Par rapport à d’autres épreuves plus commerciales qui innovaient tous les ans, nous avons peut-être été plus lents pour nous adapter aux nouvelles demandes des coureurs sur route.

La course a été annulée en 2006, trois ans après une première annulation. Comment l’expliquez-vous ?

Cinq personnes bénévoles de Paris-Versailles Association, dont moi-même, s’occupaient jusqu’alors de l’organisation de la course. Depuis 2004, nous avons dû faire face à diverses difficultés en interne pour des raisons médicales et, en 2006, nous nous sommes retrouvés face à un déficit financier. Et nous avons dû annuler. Mais je voulais absolument repartir d’un bon pied.

Aujourd’hui, la tenue de la 30 ème édition est assurée grâce, notamment, au soutien de la FFA. Racontez-nous comment s’est organisé ce rapprochement ?

Il y a peu, j’ai rencontré André Giraud et Georges Pochon. Leur message a été clair : « Paris-Versailles ne peut pas mourir ! » Après plusieurs entretiens, je leur ai expliqué que je souhaitais aussi relancer la machine, mais avec une vraie solidité financière. La FFA, via sa structure marketing (FFA Marketing) nous a donc apporté la garantie financière de nouveaux partenaires. C’est une excellente nouvelle car nous avons des objectifs communs. Notre savoir-faire est connu mais tout le monde sait qu’il est extrêmement difficile de trouver et de conserver des partenaires. La FFA va donc nous aider à élargir notre réseau pour générer de nouvelles ressources et pérenniser notre course. Par exemple, les zones de retrait des dossards et d’arrivée seront repensées. Notre politique de communication aussi. Je ne voulais pas organiser la 30 ème édition de Paris-Versailles sans avoir tous les gages de réussite, sur les plans technique et financier. C’est la raison pour laquelle le soutien de la FFA est important et très satisfaisant.


Voir en ligne : FFA

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