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Le marathon de Dunkerque en pleine mutation


Publié le jeudi 29 septembre 2011 à 09h48min

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Le marathon de Dunkerque sera organisé pour la 12ème année ce dimanche. Mais la gêne qu’il provoquait chez les riverains va le forcer à beaucoup de compromis, dont un changement de nom : marathon des plages.




Il risque de perdre fortement en visibilité. Vous en connaissez, vous, des marathons où le départ se fait sous escorte, quelques chevaux de monte devant, quelques autres d’attelage derrière, avec interdiction de dépasser la vitesse de 8-9 km/h et ce sur 4 km ? Si ce n’est pas le cas, ce qui est fort possible, avouons-le, vous allez en découvrir un : celui de Dunkerque. La réforme trottait dans la tête des organisateurs depuis la fin de la dernière édition et s’est matérialisée début 2011. Le marathon, ancienne version, arpentait un peu trop les rues dunkerquoises au goût des habitants des quartiers concernés, qui se sont empressés de relayer le message à la municipalité. Les organisateurs ont donc dû se résoudre à bouleverser leur schéma traditionnel. « La volonté était de ne pas gêner les riverains mais aussi de diminuer le nombre de bénévoles, détaille Bernard Dubois, président de l’organisation. Ils passeront de 500 à 300. Au niveau financier, cela nous permet également d’utiliser moins de matériel, comme les barrières, et de réduire de façon importante les frais de police ».

Plus trail que marathon

Mais alors, où a-t-on tracé les quelque 42,195 km du parcours ? Là où il n’y a pas de logements et plus grand monde aux premiers jours d’octobre : la plage ! Entre le défilé en ville et la course sur le sable, aucun intérêt de fixer son chronomètre et de partir à la chasse au record, tous les temps seront faussés. « Ce sera plus un trail qu’un marathon, consent Bernard Dubois, on est conscient qu’on va perdre des marathoniens purs mais à contrario récupérer des coureurs de trail ». L’an passé, ils étaient 426 au départ et 386 à l’arrivée. Reste à voir si l’apport des seconds compensera tout ou en partie la désertion des premiers. En tout cas, qu’ils soient conquis par le nouveau tracé ou fidèles malgré ces aléas, les marathoniens ne vont pas connaître qu’un exode sablonneux. Il sera également belge. « Nous allons franchir la frontière et nous rendre jusqu’à La Panne, explique Bernard Dubois. Au total, nous aurons environ 8 km aller-retour en Belgique ».

Une année transitoire

Le reste de la course se passera donc essentiellement sur le sable dur (à partir de Leffrinckoucke pour l’aller et jusqu’à Dunkerque pour le retour). D’où le nouveau nom : marathon des plages. L’arrivée, en revanche, sera plus conforme à ce qu’on peut attendre d’un marathon conventionnel et se fera à l’intérieur du Kursaal. « C’est une année transitoire, avoue Bernard Dubois. Il nous a vite fallu trouver une solution pour occasionner le moins de gêne possible. Dès le lendemain de l’arrivée, nous nous pencherons sur l’édition 2012, qui devrait avoir lieu le 7 octobre ». En espérant que la pérennité du marathon ne soit pas mise en péril dès dimanche.

* Article publié par Baptiste Lamps


Voir en ligne : Le Journal des Flandres

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