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Marathon de Dunkerque : Stéphane Chopin fait son carnaval


Publié le lundi 25 septembre 2006 à 13h56min

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Détenteur du record de l’épreuve depuis l’an dernier avec un chrono de 2h15’14", le kényan Koech Kiptoo peut encore dormir sur ses deux oreilles pendant douze mois.




Jean-Louis Richebé avait tout mis en oeuvre pour que la septième édition soit aussi relevée que la précédente. Malgré tous ses efforts, le président du Marathon de Dunkerque n’a pu obtenir les visas de sortie des trois marocains qui avaient manifesté le désir de venir sur les bords de la mer du Nord, et dont les chronos tournaient autour de 2h13’. La course s’annonçait alors plus ouverte, avec quelques pointures dont Stéphane Chopin, Jean-Michel Coulomb sans oublier le local Mickaël Creton. Sur un parcours entièrement renouvelé qui délaissait les bois de Coudekerque et les contreforts de Bergues pour se replier à l’est, sur Zuydcoote via Leffrinckoucke, l’épreuve allait s’avérer des plus limpides. Profitant de conditions atmosphériques idéales, un groupe de six hommes prit d’entrée les commandes. Outre les trois favoris, on retrouvait également Cossaert, Fortin et le sociétaire de Colmar, Blin.

Après le 10 ème kilomètre atteint en 38’, ils n’étaient plus que quatre, Creton visiblement peu à l’aise ayant lâché prise. Jugeant qu’il y avait encore trop de monde, Chopin plaça une attaque peu avant la mi-course : Blin en fit les frais. Il était dit que le vice-champion de France de la spécialité n’avait pas épuisé toutes ses ressources car au 35 ème km, il décidait de partir seul. Coulomb tenta de s’accrocher à ses basques, mais très vite, le vainqueur des 21 virages de l’Alpe d’Huez dut le laisser partir. Chopin, après avoir terminé premier Nordiste l’an dernier derrière le trio kényan, s’offrait l’épreuve de la cité de Jean-Bart en 2h32’40" à plus de dix minutes de son chrono de 2005 (2h22’05"). Derrière, Coulomb accusait un retard de vingt-quatre secondes, alors que l’inattendu Douaisien Fortin, auteur d’une superbe remontée, venait compléter le podium.

Chez les féminines, l’arrivée fut chargée d’émotion avec la victoire de Claudine Glineur. Deux fois deuxième de l’épreuve en 2000 et 2001, la Dunkerquoise, qui fut championne vétéran, avait du mal à retenir ses larmes. Sans entraînement spécial ni compétition, la sociétaire de l’US Dunkerque devait, dans un premier temps, participer au marathon du Médoc prévu mi-septembre. Seulement, le décès de son père contraria ses plans, si bien qu’elle préféra s’aligner dans la cité de Jean-Bart. « Je dédie cette victoire à mon papa qui était mon plus fidèle supporter. Je suis sûr que là-haut, il doit être fier de moi... » La Maritime ne connut guère de problème pour gérer sa course en tête. Elle mit de suite une distance raisonnable face à sa principale adversaire, Roublique. Maintenant le rythme, la Dunkerquoise eut toutefois un coup de pompe lors du fatidique mur des 30 kms. Elle fit ensuite preuve de ressources pour conserver un avantage plus que suffisant devenant la première athlète du club organisateur à s’imposer dans son jardin.

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