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Marathon de Sauternes : Succès pour Horrereau et Ponthus


Publié le lundi 3 juin 2013 à 14h48min

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Pour Sébastien Horrereau, c’est « la plus belle » de ses victoires. Le coureur de l’Élan Girondais, déjà vainqueur, s’est imposé en battant le record de l’épreuve.




Sébastien Horrereau a inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès du Marathon de Sauternes. Vainqueur hier de la troisième édition de l’épreuve, il améliore de plus d’une minute son propre record de l’épreuve, établi en 2011. Le sociétaire de l’Élan Girondais a bouclé les 42,195 km à travers le vignoble du Sauternais en 2 h 33 min 37 sec. Il prend sa revanche de l’édition 2012, bouclée à la cinquième place, sous une forte chaleur. Sacré champion de Gironde par la même occasion, il est rejoint sur le podium par le Rochelais Christophe Morvan et Stéphane Tillard.

Tillard, licencié au Stade Langonnais, signe une nouvelle place d’honneur, puisqu’il était déjà troisième en 2011 et a fini second l’an passé. Stéphanie Ponthus, une Française résidant en Suisse, s’impose chez les féminines, où la championne de Gironde, Marion Mathieu (Arès) se classe troisième.
Avant de rallier tout seul l’arrivée dans le parc du château Filhot, Sébastien Horrereau est resté en groupe jusqu’au 15ème kilomètre. Puis il s’est détaché définitivement, pour aller cueillir sa « plus belle victoire ». « Cela a été très difficile, j’ai tenu au mental », confiait celui qui avait fait du Marathon de Sauternes une étape majeure de la saison de ses 40 ans.

Mayonnade en retrait

Chez les féminines, un triplé de Christine Mayonnade, vainqueur en 2011 et 2012, était attendu. Mais la Langonnaise avait prévenu que le début de saison, avec deux marathons et un 100 km, risquait de peser lourd. Elle finit neuvième.

Participant sous les couleurs du château Guiraud, la lauréate Stéphanie Ponthus a elle aussi pris une revanche. L’an dernier, malgré des problèmes de santé, elle s’était alignée au départ et avait payé le prix fort. « Je m’en étais sortie avec dix jours de béquille. Cette fois-ci, en 3 h 9 min 45 sec, je bats même mon record personnel ! » On devrait la revoir l’an prochain.

* Article publié par Olivier Escots


Voir en ligne : Sud Ouest

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