Marathon de Toulouse : Et de quatre pour Benjamin Bitok
Publié le lundi 29 octobre 2012 à 14h34min
Comme lors des éditions précédentes, le Kenya a encore frappé sur le bitume toulousain. Vainqueur en 2007, 2009 et 2010, Benjamin Bitok a signé un quatrième succès. Grand favori de l’épreuve, il s’est imposé en 2h12’23’’.
11 heures, hier matin, place du Capitole. Les minutes défilent et le public s’impatiente. De plus, le vent glacial n’arrange rien. Puis, enfin, une silhouette surgit en plein cœur de la Ville rose.
Dossard n° 1, le Kenyan Benjamin Bitok, déjà vainqueur à trois reprises et deuxième l’an passé, court après une nouvelle victoire, avec en ligne de mire le record de l’épreuve détenu par son compatriote Patrick Korir (2h11’36’’ en 2011). Les yeux rivés sur le chrono, les spectateurs, rassemblés en masse, accueillent le champion sous les acclamations. Finalement, malgré une dernière accélération, le roi Bitok échoue dans sa tentative. Mais avec de telles conditions climatiques, son temps de 2h12’23’’ reste tout de même une sacrée performance. « Je voulais vraiment récupérer mon titre. Physiquement, je m’étais bien préparé pour cette compétition, ici à Toulouse, où je me sens un peu comme chez moi. Je pense que j’avais les moyens de battre le record. Ce n’est que partie remise. Je retenterai le coup en 2013 ».
Une Ukrainienne au sommet
On l’aura compris, avec six succès en six éditions, le Kenya règne sans partage sur le palmarès masculin. En revanche, du côté des femmes, les pays de l’Est sont plutôt à leur avantage. Après la Russie (Tatiana Mironova en 2007, Elena Kozhevnikova en 2010) et la Pologne (Johanna Chmiel en 2008), l’Ukraine était cette fois à l’honneur place du Capitole. Certes, Nataliya Lehonkova n’a pas non plus établi le nouveau record du rendez-vous toulousain. Cependant, avec un chrono de 2h38’22’’, elle améliore tout de même son temps personnel de près d’une minute.
Parmi les 3300 concurrents du parcours en individuel, on retiendra notamment les « perfs » de nos représentants, avec notamment le Blagnacais Cédric Pélissier, premier français et 5ème place au général en 2h19’26’’. Et chez les femmes, l’incontournable Houria Fréchou (Athlé 632), deuxième Française (derrière Évelyne Mura) et 7ème du scratch en 2h56’36’’.
Les championnats de France en 2013
Au-delà des grands athlètes, le marathon de Toulouse métropole, c’est aussi tous ces milliers de coureurs, en solo ou en relais (1880 inscrits), qui sont allés au bout de leurs forces. Sans oublier l’organisation et les bénévoles (environ 1500 personnes), ainsi que la cinquantaine d’animations prévues tout au long du parcours.
C’est bien connu, la course à pied est un combat contre soi-même. Néanmoins, l’épreuve toulousaine est surtout une belle fête collective, qui accueillera l’an prochain les championnats de France.
* Article publié par Charles-Henri Oriol
Voir en ligne : La Dépêche
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