Un marathon par jour pour Frédéric Dion
Publié le samedi 30 juillet 2011 à 12h57min
C’est avec beaucoup d’énergie que l’aventurier et conférencier professionnel Frédéric Dion s’apprête à relever un nouveau défi. Dès lundi prochain, le jeune homme débutera un périple de 1450 km de course à pied. Il partira de Gaspé et il terminera son parcours à Ottawa. Le voyage de l’aventurier se déroulera sur sept semaines, à raison de 42 km par jour, cinq jours par semaine, ce qui équivaut à un marathon par jour.
Le jeune père de famille n’en sera pas à ses premières armes. Depuis neuf ans, il sillonne le globe, toujours en quête de nouvelles expériences. « Courir sur une aussi grande distance est une première pour moi. Je ne serais pas un vrai aventurier si tous mes voyages étaient identiques. J’aime relever de nouveaux défis », explique Frédéric Dion. Au cours des sept prochaines semaines, les journées seront très chargées pour celui qui n’a peur de rien. « Je vais avoir des journées bien remplies. En plus de courir mes 42 km par jour, je consacrerai la plupart de mes temps libres à faire du montage », mentionne-t-il. Ce n’est pas pour rien que Frédéric Dion a décidé de consacrer autant de temps au montage vidéo. « J’ai ma petite caméra qui me suivra toujours. Je vais mettre des vidéos en ligne tous les jours, car je veux que les gens voient vraiment l’évolution de mon voyage et qu’ils aient envie de me suivre », souligne ce dernier.
L’aventurier a amorcé sa préparation il y a quatre mois et selon lui, il sera en mesure de compléter son défi dans les délais annoncés. « Chaque voyage a ses difficultés. Je ne contrôle pas la température, mais je crois que je suis assez bien préparé. La chose que je redoute le plus est le vent de face. La pluie ne m’effraie pas du tout, elle me rafraîchira », lance Frédéric Dion à la blague. Au-delà du dépassement personnel, Frédéric Dion a voulu rendre son aventure utile en s’associant à Opération Enfant Soleil. Il recueillera les dons tout au long de son voyage, en espérant atteindre son objectif de 20000 $ CAN. « C’était important pour moi de soutenir une cause, car je voulais donner un sens à mon aventure. J’ai choisi cette fondation, car elle me touche particulièrement puisque je suis moi-même le père de jeunes enfants », raconte-t-il. Armé de patience, il n’hésitera pas à interpeller les gens pour recueillir des dons. « Dans les grandes villes, je vais courir avec ma boîte pour amasser de l’argent. J’irai rencontrer les gens sur les terrasses et ceux que je croiserai dans la rue. J’espère que les gens seront généreux », avance celui qui ne semble jamais être fatigué.
« Même après neuf ans, j’ai encore le goût d’aventures », clame-t-il en souriant. De son propre aveu, la partie de ses périples qu’il préfère est lorsqu’il les raconte. « J’essaie de livrer des messages dans mes conférences. Mon slogan « Osez l’aventure » reflète bien ma philosophie de vie. Je veux que les gens comprennent qu’il est possible de surmonter des obstacles qui semblent infranchissables », soutient-il. De tous les voyages qu’il a effectués, ce trajet de 1450 km risque d’être le plus exigeant, physiquement parlant. « Dans mes autres voyages, si j’étais épuisé je pouvais prendre une pause. Toutefois, avec un horaire bien précis, cette aventure ne me laissera aucun répit », confie celui qui profitera de ses deux journées de repos par semaine pour voir sa famille. Tous les préparatifs sont finalisés en vue du grand départ de l’aventurier. Tous sauf un. « Je vais profiter des prochains jours avec ma famille, car je vais m’ennuyer », dit-il.
Il sera possible de suivre la progression en direct de Frédéric Dion via sont site internet fredericdion.com
Il y mettra en ligne de nouvelles vidéos tous les jours.
Les défis que l’aventurier a déjà relevés
2002 : Traversée du Québec à bord de son kayak.
2004 : Voyage en Alaska, toujours à bord de son kayak. Il en a également profité pour gravir des montagnes.
2006 : Traversée de l’Amérique centrale avec sa conjointe.
2007 : Ascension du Mont-Blanc en France.
2009 : Survol de l’Alaska à bord d’un paramoteur.
2010 : Le projet Porté disparu, où il a survécu pendant cinq jours dans une forêt de la Haute-Mauricie.
* Article publié par Frédéric Champagne
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