2024 US Olympic Trials : RM pour Sydney McLaughlin-Levrone sur 400 m haies
Publié le mardi 2 juillet 2024 à 07h40min
La championne olympique en titre du 400 m haies Sydney McLaughlin-Levrone a une nouvelle fois battu son propre record durant les sélections olympiques américaines (50"65) ce dimanche soir à Eugene. Seule au monde, elle a confirmé l’écart qui la sépare du reste de ses concurrentes avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, et aurait même pu se classer sixième du 400 m classique avec un tel chrono.
Dans un stade du Hayward field qui lui réussit, la reine du 400 m haies Sydney McLaughlin-Levrone a conclu les sélections olympiques américaines avec un nouveau record du monde en 50 sec 65 dimanche à Eugene (Oregon). Dernière épreuve du programme après dix jours de compétition, le 400 m haies féminin a vu la démonstration de McLaughlin-Levrone, qui a rappelé après une année 2023 difficile qu’elle serait bien la favorite pour sa succession aux Jeux olympiques de Paris dans un mois (26 juillet - 11 août).
"Je savais que je pouvais courir en moins de 51 secondes, mais j’ai été surprise par le chrono parce que mes intervalles (entre les haies) n’ont pas été aussi bons qu’espérés. Mais je suis vraiment heureuse de savoir que ma forme est bonne et que je peux encore travailler sur certains points", a-t-elle déclaré. McLaughlin-Levrone, qui s’entraîne à Los Angeles avec l’historique coach Bob Kersee, avait déjà participé aux Jeux de Rio à 17 ans avant de ramener deux médailles d’or de Tokyo en 2021 (400 m haies et 4x400 m). Absente aux Mondiaux de Budapest l’an passé à cause d’une blessure, McLaughlin-Levrone n’avait pas couru un seul 400 m haies en 2023, malgré quelques 400 m probants en meeting.
Cette année, après une sortie de réglage fin mai puis une série et une demie sans pousser cette semaine, l’Américaine de 24 ans a tout donné en finale pour son cinquième record du monde en trois ans, le quatrième dans l’écrin du Hayward field. Elle avait battu le record une première fois en juin 2021 à Eugene pour les sélections olympiques déjà, en 51 sec 90, avant d’améliorer sa marque à Tokyo deux mois plus tard (51"46), puis en juin 2022 encore à Eugene (51"41) et enfin en juillet 2022, toujours dans l’Oregon, pour devenir championne du monde (50"68).
A 24 ans, sa marge sur la concurrence semble immense, même si la championne du monde néerlandaise Femke Bol s’est rapprochée l’an passé (51"45), et promet de lui livrer un duel intense à Paris. "J’adorerais courir en moins de 50 secondes un jour, je ne sais pas si ça peut être pour cette année", a-t-elle indiqué. Le chrono de 50 sec 65 aurait permis à McLaughlin-Levrone de se classer sixième de la finale du 400 m "plat" des sélections US la semaine dernière.
Voir en ligne : AFP