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Coureurs de 100000 mètres


Publié le jeudi 20 avril 2006 à 14h04min

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Pour les adeptes des très longues distances, surnommés les « cent-bornards », deux marathons et plus valent mieux qu’un.




Un marathon n’est, pour eux, qu’une agréable promenade de santé. Accros des très longues distances, les adeptes des 100 kilomètres (les « cent-bornards ») aiment quand ça dure longtemps. Certes, cette pratique de la course à pied reste confidentielle, mais ses fidèles sont de plus en plus assidus. En France, chaque année, ils sont environ 3000 dont 20 % de femmes à terminer avec succès un parcours équivalent à plus de deux marathons. Les meilleurs d’entre eux se retrouvent à Belvès (Dordogne), le 22 avril, pour les championnats de France.

« Il y a peu de temps, les gens voulaient courir un 100 kilomètres pour relever un défi, explique Bernard Pelletier, responsable des longues distances à la fédération française d’athlétisme (FFA). Aujourd’hui, l’attirance pour les 100 kilomètres est avérée : les performances s’améliorent. Et seuls les athlètes spécialement préparés pour ces épreuves peuvent prétendre à une sélection en équipe de France ».

« Etroite solidarité entre concurrents »

Détenteur du record national (6 h 23 min 15 s), Pascal Fétizon est l’un des chefs de file de cette folie bitumée. Ancien marathonien, ce forçat du macadam de 43 ans couvre habituellement un 100 kilomètres à une allure d’environ 16 kilomètres à l’heure, soit moins de quatre minutes par kilomètre. Un footing pour lui. « J’aime simplement courir longtemps, explique-t-il. Les efforts à fournir sont si durs qu’ils créent une étroite solidarité entre concurrents. J’aime cette mentalité de cent-bornard ».

En France, les 100 kilomètres sont à la mode depuis les années 1970 : la course la plus célèbre (les 100 kilomètres de Millau) a été créée voici trente-quatre ans. Médecin de la FFA, Philippe Deymié a voulu tenter l’expérience l’an dernier, à Millau. Pour faire partie de la confrérie. « J’avais déjà couru une quinzaine de marathons auparavant, raconte-t-il, mais je voulais me mesurer à cette distance mythique. Au final, j’ai tenu en 9 h 39 min ». Eprouve-t-on une jouissance particulière sur 100 kilomètres ? « On ressent surtout un immense plaisir quand on franchit la ligne d’arrivée, admet le Dr Deymié. Je crois que les cent-bornards aiment moins la douleur que l’effort ».

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