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Cross-country : Serbouti a encore ses jambes de jeune homme


Publié le vendredi 29 février 2008 à 10h53min

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A l’occasion des Championnats de France, dimanche à Laval et à 37 ans, le Sarthois veut prouver qu’il fait encore partie des meilleurs crossmen français.




« Ce n’est pas à mon âge que je vais m’endormir. Dimanche, je cours dans ma région et je compte bien mettre le paquet ! » A trois jours des championnats de France de cross à Laval, Mohamed Serbouti ne cache pas sa motivation. Gonflé à bloc, le Sarthois annonce la couleur : « une place dans les dix premiers et si je peux faire le spectacle, je le ferai ».

Inoxydable Momo Serbouti qui, à 37 ans, affiche toujours la même humeur, la même rage de vaincre. « La course à pied n’a rien à voir avec l’âge, c’est juste un acquis qu’il faut entretenir, se plaît-il à répéter. À 37 ou 40 ans, je veux prouver qu’on peut encore avoir sa place en équipe de France ». Pour s’en convaincre, le guerrier d’Endurance 72 a mis le bleu de chauffe cet hiver, il a changé sa méthode d’entraînement en suivant les conseils de l’expert du club, Dominique Chauvelier. « Il fallait que je monte beaucoup en kilométrage. J’ai fait moins de séances de qualité et plus de foncier, en privilégiant les sorties en nature. Pendant un mois et demi, je n’ai pas touché à la piste. J’y suis revenu juste avant le cross Ouest-France du Mans à la mi-janvier ».

Aux Régionaux et plus récemment aux Interrégionaux, Momo Serbouti a ainsi ressenti une plus grande résistance dans l’effort. « Au niveau du train et du rythme, je me sens mieux ». Surtout sur des distances aussi longues, comme ce sera encore le cas dimanche à Laval (12,3 km). « Le travail n’est plus le même qu’avant. La course se joue désormais entre le 7 ème et le 8 ème kilomètre. Et si on n’est pas résistant, on n’avance pas et on se fait vite larguer ».

Mohamed Serbouti le sait mieux que quiconque, un championnat de France de cross reste une course très complexe. « Si on gère bien son départ, sans trop s’affoler, on fait la différence. Tous ceux qui s’emballent dès les premiers kilomètres passent au travers. Dimanche, il s’agira de bien doser son effort car le terrain s’annonce boueux. Avec toute la flotte de ces derniers jours, ça ne va pas être du gâteau. Mise à part la boucle de départ sur l’hippodrome, le parcours n’est pas si roulant. Il va surtout être usant et les changements de rythme dans les parties boueuses vont faire mal aux jambes. Celui qui n’a pas le foncier passera à la trappe ! », prévient le champion sarthois dont l’expérience et la science de la course seront de précieuses alliées. « Qu’importe l’âge, j’ai encore de belles années devant moi, je cours comme un renard... »

Espoir lors des derniers championnats de France à Laval en 1991, Momo Serbouti se souviendra qu’à l’époque, un jeune homme licencié au Racing club de France s’était adjugé la deuxième place de la course élite. Il avait 39 ans et s’appelait Pierre Lévisse.


Voir en ligne : Ouest France

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