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Franck Chevallier : « Anxieux et confiant »


Publié le jeudi 14 août 2008 à 14h03min

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A la veille du début des épreuves d’athlétisme dans le « Nid d’Oiseau » de Pékin, Franck Chevallier, directeur technique national, rappelle les objectifs fixés aux athlètes tricolores.




Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques heures du début des épreuves d’athlétisme ?

Un peu anxieux car on a une pression forte, une ambition avouée de briller ici, d’avoir une équipe de France conquérante qui soit au moins au niveau du potentiel qu’on lui pressent. En même temps, je suis confiant quand je vois ce qui se passe à l’entraînement, quand je vois l’ambiance qui règne dans l’équipe et l’envie qu’ont les athlètes de rentrer sur le stade rapidement.

Vous avez demandé aux athlètes de retarder leur pic de forme pour être prêts pour ces Jeux. Mais n’avez-vous pas été inquiet ces dernières semaines devant les performances décevantes des Français ?

Non, on avait plus le sentiment que les médias étaient inquiets à notre place. Nous, on était sur le terrain, en contact avec les entraîneurs toutes les semaines. Il y a eu quelques cas d’athlètes qui ont des pépins physiques au mauvais moment, vers avril-mai. Ce n’est jamais le bon moment pour avoir des ennuis de santé. Le fait qu’on leur ait fait confiance, qu’on les ait présélectionnés sans leur demander les minima, ça a ôté de la pression aux tous meilleurs et ça leur a permis de se concentrer sur l’objectif olympique. La prochaine étape, maintenant, est de réussir ce pari.

Quel est l’objectif que vous avez fixé en termes de médailles et de places de finaliste ?

En termes de médailles, on aimerait se situer entre deux et quatre médailles. C’est-à-dire entre la moyenne de l’équipe de France aux Jeux Olympiques et le record réalisé en 1996 à Atlanta. Mais surtout, on veut avoir des athlètes qui prennent des initiatives, se battent et réalisent leur rêve. Je veux que les athlètes sortent du stade en ayant le sentiment d’avoir touché leur rêve du doigt, d’avoir tout fait pour le réaliser. Après on sait que c’est du sport de haut niveau. Des fois, ça sourit et c’est génial. Des fois ça ne sourit pas mais au moins on a tenté.

* Propos recueillis par Emmanuel Quintin


Voir en ligne : Sport 24

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