Ghani Yalouz officiellement DTN de l’athlétisme français
Publié le mardi 31 mars 2009 à 08h40min
C’est désormais officiel. L’ancien lutteur Ghani Yalouz a été nommé ce lundi DTN de l’athlétisme français par le secrétaire d’Etat chargé des sports, Bernard Laporte, « en accord avec Bernard Amsalem, président de la fédération française d’athlétisme », selon le communiqué du Secrétariat d’Etat.
Sa nomination était attendue depuis que la commission d’évaluation du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui avait auditionné huit prétendants au poste le 17 mars, en avait fait son favori. « Ghani Yalouz possède une forte expérience du milieu sportif français et international, souligne le communiqué. Ses compétences et ses grandes qualités humaines constitueront, à coup sûr, une forte plus-value pour l’athlétisme français de demain ». Agé de 41 ans, Yalouz est l’ancien DTN de la lutte française, particulièrement performante aux Jeux de Pékin, puisque Steeve Guénot a gagné une médaille d’or et son frère Christophe le bronze. Yalouz, lui, avait été médaillé d’argent aux JO d’Atlanta, en 1996. Une autre époque. Dans un entretien à « L’Equipe » en date du 30 mars, l’ancien champion, puis DTN, de lutte, explique comment il aborde la vaste mission où il prend la relève de Franck Chevallier. Le nouveau DTN souhaite d’abord « apaiser le climat » et s’il s’attend à « des difficultés, des obstacles », il relève avant tout « un défi excitant ».
Plus fondamentalement, Yalouz le « parachuté » explique : « Je veux changer le regard sur la performance, rompre avec la culture de la participation pour arriver à la culture du résultat. Je l’ai fait à la lutte. Mes lutteurs connaissaient tous les CV de leurs adversaires. Ça leur a passé. Ils ont intégré qu’ils avaient deux bras et deux jambes comme les autres. L’athlétisme français a un potentiel énorme. Des jeunes de talents, des locomotives performantes, des moyens humains, logistiques et financiers importants. Quand j’étais en stage à Cuba, j’avais vu Pedroso et d’autres à l’entraînement : ils se préparaient comme des miséreux. J’aimerais que les Français voient ça ». Concernant le partage des rôles avec un directeur des équipes de France, il précise : « Dans les textes, c’est le DTN le sélectionneur. A priori, je souhaite une prise de décision collégiale. Mais j’aurai l’occasion d’en parler avec le président Bernard Amsalem. Pour moi, ça ne pourra pas fonctionner si nous ne formons pas un duo solide avec le président ».
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