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La Route du Louvre retrouve son sens originel


Publié le mardi 18 janvier 2011 à 12h42min

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Après l’inversion de sens, polémique de l’année dernière, la Route du Louvre rejoint de nouveau, pour sa 6 ème édition, le bassin minier. Avec cette fois, une arrivée à Loos-en-Gohelle.




« Ce n’est pas un hasard si l’arrivée de cette édition de la Route du Louvre se déroulera ici le 15 mai » , introduisait, hier, depuis le site du 11/19, Jean-François Caron, le maire écolo de Loos-en-Gohelle. Car, au-delà du fait que le chantier du Louvre Lens rende techniquement impossible l’accueil du public et des coureurs, l’ancien carreau de fosse, où culminent les deux plus hauts terrils d’Europe, est un lieu, lui aussi, chargé de symboles. D’abord parce qu’il compte parmi les sites de mémoire les plus emblématiques de la région. Ceux sur lesquels a coulé le sang des soldats lors des batailles de la grande Guerre et la sueur des mineurs lors de l’épopée houillère. Ceux également dont le destin s’est écrit avec les peuples du monde entier. « Il ne faut pas oublier que 8 nationalités ont aidé ce territoire à reprendre sa liberté en 14-18 et que 29 autres ont contribué à l’histoire du charbon », rappelle Philippe Lamblin, président de la ligue d’athlétisme Nord - Pas-de-Calais et principal organisateur de la Route du Louvre.

L’Unesco en ligne de mire

Ensuite, parce que c’est au pied des chevalements de Loos-en-Gohelle qu’est née, il y a huit ans, l’idée de faire classer le bassin minier à l’Unesco. Une candidature inédite, portée par l’association Bassin minier uni (BMU), présidée par Jean-François Caron. Et dont le sort pourrait bien être scellé en juin prochain lors de la 35 ème session du comité du patrimoine mondial programmée à Bahrein. Ne manque plus, en effet, qu’un dernier visa du gouvernement français, attendu normalement au début du mois prochain, pour voir le rêve se réaliser. Enfin. Pour toutes ces raisons, la 6 ème édition de la Route du Louvre est placée sous le signe de « l’ouverture au monde ». Chaque circuit de marche portera ainsi le nom d’une nationalité qui a marqué l’histoire de la région. À l’instar de la rando canadienne dont le départ s’effectuera d’Arras ou encore du parcours australien qui partira du beffroi de Béthune, classé à l’Unesco depuis 2005.

Ces deux communes se sont d’ailleurs déjà engagées à mobiliser des volontaires pour planter les drapeaux portés le long du parcours au sommet des terrils. Parallèlement, un grand registre électronique sera mis en ligne à partir du mois d’avril, puis remis à l’élu loosois le 15 mai, contenant la signature de tous ceux qui espèrent voir le bassin minier rejoindre la prestigieuse liste des merveilles du monde. Si l’événement reste fidèle à l’état d’esprit dans lequel il a été imaginé il y a six ans, c’est-à-dire un cocktail savamment dosé d’endurance, de santé, de culture et de convivialité, il prend, cette fois, une dimension résolument internationale. Et accompagne un peu plus la démarche volontariste engagée depuis plusieurs décennies sur ce territoire en pleine mutation.

- Une arrivée sur le site du 11/19, « l’Alpe d’Huez des Ch’tis »

Cette année encore, les organisateurs de la Route du Louvre tablent sur 13000 participants. Après le site du Louvre-Lens et la Citadelle de Lille, c’est cette fois la fosse du 11/19 de Loos-en-Gohelle qui accueillera tout ce petit monde.

Retour vers le bassin minier

La Route du Louvre, qui l’année dernière était partie du stade Bollaert pour rejoindre la Citadelle, retrouve son sens originel pour sa 6 ème édition. Toutefois, Jean-François Caron continue de revendiquer que « cette course doit aussi aller, de temps en temps, vers Lille ». Le départ sera donc lancé à 10h30 depuis la capitale du Nord, sans plus de précision sur le lieu pour l’instant.

Des épreuves à foison

Le parcours du marathon reste proche de celui des premières années. À la seule exception qu’il s’achèvera par une côte particulièrement difficile, surnommée par les organisateurs « le kilomètre de folie ». À nouveau à l’affiche, le relais Keolis est ouvert à 150 équipes de six coureurs. Les moins téméraires (mais tout aussi méritants) peuvent, quant à eux, s’inscrire au 10 km, qui forme une boucle autour du 11/19 et passe par la Maison du projet, voisine du Louvre-Lens. Enfin, de nombreux circuits de randonnée, dont certains associés aux chemins de mémoire, sont programmés. « Chacun pourra choisir sa rando en fonction du nombre de km, du lieu de départ, du pays mis à l’honneur », précise Philippe Lamblin.

Un réseau de transports

Comme chaque année, la SNCF et Keolis (Tadao et Transpole) proposent un service de navettes (TER et bus) pour rejoindre l’arrivée et les sites de départ des différentes épreuves. La fête et la solidarité au menu. Cette année encore, de nombreuses associations de malades seront au départ de la rando de Lens. Et parce que la Route du Louvre veut rester un événement populaire, la fête commencera dès le vendredi 13 mai à Lille et se poursuivra dans chaque ville traversée.

- Inscriptions sur laroutedulouvre.fr

* Article publié par Céline Debette


Voir en ligne : Nord Eclair

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