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Le sport n’empêche pas l’obésité


Publié le dimanche 11 juillet 2010 à 07h17min

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Est-on gros parce qu’on ne fait pas de sport ou ne fait-on pas de sport parce que l’on est gros ? De nombreuses initiatives pour contrer l’obésité infantile, y compris celle lancée aux Etats-Unis par Michelle Obama (intitulée Let’s Move Bougeons nous), supposent que les taux d’obésité augmentent avec l’inactivité des enfants. Mais d’après une étude des chercheurs d’EarlyBird, l’inactivité physique est le résultat du surpoids, et non pas sa cause, rapporte The Independent.




D’après les scientifiques, qui ont suivi plus de 200 enfants britanniques pendant trois ans, et contrôlé leur poids et leur niveau d’exercice physique, les enfants en surpoids voient leur corps de façon négative et, par conséquent, évitent le sport. Cette causalité inversée pourrait expliquer pourquoi des tentatives pour contrer l’obésité infantile en encourageant l’activité physique ont été largement des échecs. Les scientifiques estiment que pour s’attaquer à l’obésité infantile, mieux vaut influer sur la nutrition que sur le sport. Le Telegraph explique ainsi que d’autres études ont montré qu’augmenter l’activité physique chez les enfants pour réduire l’obésité avait eu pour résultat une perte de poids d’à peine 90 grammes sur trois ans. Les chercheurs d’Early Bird estiment qu’il y a des liens profonds entre mère et fille et père et fils, et que si les parents sont obèses, leur enfant est dix fois plus susceptible de l’être à cinq ans, ce qui montre que les toutes premières habitudes alimentaires ont un impact fort sur le développement de l’obésité.

Dans de précédentes études, les scientifiques ont aussi trouvé qu’il existe une sorte de seuil d’activité physique que les enfants sont prêts à exercer : s’ils font plus de sport à l’école, ils en font moins dans leurs activités extra-scolaires. Pour autant, le Forum de l’Obésité National anglais ne veut pas voir les médecins abandonner leurs encouragements sportifs : L’équipe d’EarlyBird nous force réellement à questionner nos suppositions confortables sur l’obésité infantile. Ce que, en tant que médecins, nous devons faire, c’est saluer leur travail avec respect, en tirer des leçons, et adapter nos méthodes en conséquence. Ce que nous ne devons pas faire, c’est prendre cette étude pour argent comptant et autoriser les enfants minces à être aussi paresseux qu’ils le veulent, ce qui serait une erreur catastrophique.


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