Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Athlétisme » Osaka : Yohan Diniz, un marcheur à suivre

Osaka : Yohan Diniz, un marcheur à suivre


Publié le vendredi 31 août 2007 à 09h38min

agrandir

L’un des derniers espoirs français de médaille s’apprête à disputer l’épreuve du 50 km marche. En toute décontraction.




A l’EFS Reims Athlétisme, ce soir (à partir de minuit) c’est « pizza-champagne ». A Osaka, à des milliers de kilomètres, il sera 7 heures du matin, et pour le plus illustre sociétaire du club ce sera flotte et sueur. Pendant quatre heures. Compte tenu des conditions climatiques, c’est à peu près le temps qu’il faudra aux concurrents du 50 kilomètres marche pour avaler le parcours. Parmi eux Yohan ­Diniz, 29 ans. Il est cadre à la Poste, licencié d’œnologie, passionné de voyage, géopolitique, littérature, histoire, sociologie, figure sur une fresque ornant le QG de son équipementier à Osaka aux côtés des Gay, Wariner, Campbell… Marcheur donc, et capitaine de l’équipe de France, dont il est l’un des derniers espoirs de médaille aux Mondiaux, puisque champion d’Europe du 50 kilomètres. Il semble surtout imperméable au stress.

Diniz et sa notoriété

« Je ne m’y attendais pas, je savoure. Mais ça ne m’épate pas ».

Diniz et la pression

« Je n’en ai pas. Je fais de l’athlé pour moi. Pas pour les autres. Je me suis entraîné chez moi, je me suis donné les moyens d’y arriver. Je suis un individualiste. Même si on attend peut-être un peu plus de moi du fait de l’absence de médaille jusqu’à présent ».

Diniz et le zéro médaille français

« C’est déjà arrivé. Pour l’instant on a un peu la poisse. Mais il reste des chances. Il y a notamment un gros relais 4 x 100 féminin et pourquoi pas une surprise au 50 km marche. Quand je suis arrivé à l’hôtel, j’ai levé les bras et j’ai dit : Voilà le sauveur ».

Diniz et le 50 km

« Les conditions climatiques sont les pires que l’on puisse imaginer. Avec la chaleur, la clé de la réussite sera la prudence. Pour gagner, il faudra ne pas faire grand-chose et ramasser les morts. Si un gars part, je peux accélérer, je ne m’affole pas. L’an dernier au championnat d’Europe, au 40 ème kilomètre j’avais deux minutes de retard, au 45 ème, j’en avais deux d’avance ».

Diniz et le parcours

« Rien de folichon. Juste une ligne droite de 2 kilomètres à faire 24 fois. J’aime bien quand il y a un peu de difficultés, de bosses. Là c’est la chaleur qui va faire le tri. C’est pas que je ne sois pas enthousiaste mais je ne vais pas monter sur la table. Je garde du jus pour le 50 ».

Diniz et les Italiens

« Avant, ils me regardaient bizarrement, du genre : C’est qui ce mec qui se pointe comme ça. Quand j’ai gagné le championnat d’Europe, l’an dernier, ils m’ont regardé différemment. Quand j’ai gagné la coupe d’Europe, ils n’étaient plus du tout surpris. Ils ont vu que je me plantais rarement dans les grands événements. On dit qu’ils veulent calquer leur schéma de course sur le mien. Justement, je voulais faire la même course qu’eux. Ça va faire un peloton ».

Diniz et son régime

« Pour éviter la déshydratation, on a fait une cure de sel. Pendant la course, je vais boire 4 à 5 litres et avaler du gel énergétique ».


Voir en ligne : Libération

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?