Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Marathons » Semi-Marathon de Marvejols-Mende : Un parterre d’athlètes internationaux

Semi-Marathon de Marvejols-Mende : Un parterre d’athlètes internationaux


Publié le dimanche 24 juillet 2005 à 15h03min

agrandir

C’est depuis le jardin public Framond attenant à la mairie de Marvejols qu’a été lancé la mythique épreuve, comme le veut la tradition.




Et après une sympathique prestation du Twirling Club et de l’Accordéon Club locaux, Jean Roujon le maire de Marvejols (avec son adjoint aux sports William Dalle) et Pierre Morel à l’Huissier, député, souhaitaient la bienvenue à tous.
Le directeur de la Jeunesse et des Sports insistait sur le rôle des bénévoles « sans lesquels il n’y aurait pas de sport. » Pour cette 33e édition, ceux-ci sont « au nombre de 560 sur l’épreuve », précisait l’organisateur du semi-marathon Jean-Claude Moulin, avant de remettre le tee-shirt de l’édition 2005 aux élus et de se lancer dans la présentation des favoris.

L’invité d’honneur cette année est le Britannique Ron Hill, « une légende vivante » comme le précise la brochure officielle. Champion d’Europe du marathon 1969, il fut le premier homme à descendre sous la barre des 2 heures 10 dans cette discipline. Il a couru dans 92 pays et sera bien sûr au départ cette année, 28 ans après sa première et dernière participation à l’épreuve lozérienne.

Quarante et une nationalités sont présentes cette année dont pour la première fois une représentante de Malte.

Et si les Kenyans (une dizaine de concurrents) n’étaient pas encore arrivés sur le coup de 13 heures, tous les autres favoris étaient là, munis de leur drapeau national.

Le trio américain du Colorado, Pablo et Austin Vigil avec Bill Michaels, les Équatoriens en la personne de Edgar Orlando Jami-Jami et Gabriella Alicia Cevallos, vainqueurs du Chimborazo 2004 (la course sud-américaine jumelée avec notre semi-marathon), Belges, Bulgares, Marocains (avec Saïd Beriouui, 6e aux Jeux Olympiques de Sydney sur le 10 000 mètres), Moldaves parmi lesquels bien sûr Ion Danu le régional de l’étape licencié à l’Athlé Lozère, Polonais, Portugais, avec Paulo Guerra, Roumains, Russes (avec notamment Véra Soukhova d’Athlé Lozère, vainqueur en 1993), Suèdois, Tanzaniens (pays qui avait réalisé le doublé en 1999) et Tchèques.

La délégation française était bien sûr la plus nombreuse. « C’est le top niveau national », précisait Jean-Claude Moulin, au premier rang desquels le Marseillais Benoît Zwierchlewski , Hassan El Ahmadi, vainqueur en 1995, Mohamed Serbouti, Philippe Rémond, vainqueur en 96 « bien connu des Marvejolaises » et côté femmes, Hafida Gadi qui « remet son titre en jeu ».

La "photo de famille" suivait cette présentation dans un climat décontracté avant le traditionnel apéritif. La pression commençait à monter tout doucement...

Josy Nouis : « C’est mythique »

S’il y a bien une course qu’elle ne raterait sous aucun prétexte, c’est bien Marvejols-Mende. A 44 ans, Josy Nouis, qui réside non loin de Bagnols-sur-Cèze, participe aujourd’hui a son 3e semi-marathon. Et elle en redemande ! « Je suis très excitée à l’idée de retrouver cette course mythique.
Pour moi, chaque coureur se doit d’y participer au moins une fois dans sa vie. »

Une épreuve incontournable pour cette sapeur-pompier volontaire du Gard, qui a découvert la course à pied il y a 10 ans.

Aujourd’hui, si Josy se considère toujours comme une amateur, son palmarès témoigne du bon niveau qu’elle a atteint. Championne départementale du 10 km et championne de France des sapeur-pompiers en vétéran, Josy est aussi l’actuel leader du challenge Midi Libre. Alors, à l’approche de cette 33e édition, elle affiche ses ambitions. « La première fois, je m’y suis aventurée pour le folklore. Cette année, avec l’expérience, j’espère me classer parmi les 10 meilleures Françaises. Et battre mon record d’1 h 40. »

Des objectifs qui ne lui empêchent pas de garder les pieds sur terre. « C’est une course régionale de niveau international. Un parcours piège par excellence. Le col du Goudard et la côte du Chabrits sont des montées très techniques, avec des passages à 15 %. Dans le Goudard, l’inscription au sol "ici commence l’enfer", nous le rappelle. Mais les descentes sont tout aussi délicates à gérer. »

C’est pourquoi, même si elle est sponsorisée, Josy évite de se mettre trop de pression. « Je vais tout donner pour le plaisir, en profitant de la convivialité qui fait le charme de cette course. Je tiens à saluer le travail des responsables de l’organisation et des 500 bénévoles. »

Quoi qu’il en soit, Josy ne risque pas de manquer d’envie. « Je vais courir pour ma mère qui est hospitalisée ». Faire un podium à Mende serait un beau cadeau...

Sur le même sujet

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?