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Un Québecois remporte le Marathon des Deux Rives

Publié le lundi 31 août 2009 à 08h04min

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« Je m’étais dit : Un jour, quand je serai prêt, je vais revenir et je vais le gagner ». Et c’est exactement ce que David Savard-Gagnon a fait, dimanche, 12 ans après sa participation au tout premier Marathon des Deux Rives.

En 1998, le résidant de Baie-Saint-Paul n’avait que 16 ans. Il a bien couru les 42,195 km entre Lévis et Québec quatre ans plus tard, mais ce n’est pas avant cette année, à 28 ans, qu’il s’est véritablement senti à la hauteur du défi. Et il l’a été, en un temps de 2 h 27 min 9 s. « Je rêvais de faire ça, je l’ai fait. Vraiment, je n’en reviens pas », a soufflé celui dont le record personnel était jusque-là de 2h31’. Fin mai, à Ottawa, il avait fait 2h32’03". En tête dès le départ, le nouveau roi des Deux Rives avoue avoir « frappé un mur » à six kilomètres de l’arrivée, mais a bien réussi à le « contrôler », sinon à le contourner pour terminer en force. « Je savais que j’allais être le meilleur Québécois, on se connaît tous, a admis Savard-Gagnon. Je voulais me faire une fierté personnelle de battre un Africain, mais il n’était pas là ». Le seul inscrit originaire du mythique continent des champions de course de fond ne s’est finalement pas présenté à la ligne de départ, peut-être rebuté par le temps frais.

Aujourd’hui membre du club de course à pied de l’Université Laval, dirigé par Richard Chouinard, Savard-Gagnon a rendu hommage à ses deux mentors, Paul Lajoie et Raymond Audet, « qui m’ont toujours traîné un peu partout dans les compétitions ». « C’est le même genre d’influence positive que j’essaie maintenant d’avoir sur mes élèves », a expliqué l’enseignant d’éducation physique au primaire, à Baie-Saint-Paul. Il a aussi souligné l’inspiration que lui procure sa sœur, Marie-Claude Savard-Gagnon, patineuse artistique olympienne en 1998. Le 11 octobre, Savard-Gagnon prendra part au marathon de Chicago. Dimanche, il a empoché les 2000 $ remis au vainqueur et les 400 $ du meilleur Québécois. Son temps est le sixième le plus rapide des 12 chronos champions des Deux Rives, à un peu plus de quatre minutes de la marque de 2h23’06" établie en 2001. Hugo Simard, de Jonquière, a fini deuxième en 2h39’46".

Bonne fête, championne !

Dans le volet féminin, Andrée Paquet, de Sainte-Julie, a réalisé le meilleur temps pour une femme en six ans, avec un chrono de 2h55’03" qui lui permettait de devancer la championne de 2005, 2006 et 2007, Nathalie Goyer, de Saint-Bruno (2h56’14"). Isabelle Dumais (3h03’05"), de Québec, a pris le troisième rang.

Paquet avait même deux raisons de célébrer, elle qui fêtait justement son 28 ème anniversaire. « Il n’y avait pas de party de prévu, mais là, je pense que ça va avoir lieu ! » s’est réjouie la femme de petit gabarit, après avoir reçu les félicitations de sa famille. Ses 2400 $ de bourses ont peut-être servi plus vite que prévu... Vérificatrice interne chez Rona, elle peut aussi espérer une petite réception au bureau, aujourd’hui, bien qu’elle n’avait pas soufflé mot de sa course à ses collègues. Le record féminin est de 2h39’02" et date de 1999.

Bientôt 10000 et des vedettes

Les quelque 5740 coureurs inscrits au 12 ème Marathon des Deux Rives constituent un record de participation pour le rendez-vous annuel, si l’on considère que le compte de 6500 de l’an dernier, année du 400 ème de Québec, incluait plus de 800 participants au Marathon des familles souches. « Ce n’est plus l’effet 400 ème, c’est l’effet bonne réputation de l’évènement qui fait son œuvre », estime le président-directeur général et grand manitou de la compétition, Denis Therrien. Du lot, environ 1080 personnes se sont farci les 42,195 km du marathon. Semi-marathon, 10 km et course des jeunes étaient aussi au programme. Therrien avoue d’emblée que son objectif est d’atteindre la marque des 10000 concurrents, cible à portée dans « au plus cinq ans », avance-t-il. Une fois l’appétit du nombre satisfait, la notoriété et les revenus de commandites suivant, il compte investir l’assiette qualitative. C’est-à-dire inviter des coureurs de haut calibre, qu’on n’attire « vraiment pas avec une poignée de 10 cennes », illustre toutefois Therrien.


Voir en ligne : Cyberpresse

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