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Dominique Chauvelier : « Paris-Versailles reste une classique ! »


Publié le vendredi 26 septembre 2008 à 07h11min

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Dominique Chauvelier sera dans trois jours, dimanche 28 septembre à 10h, au départ de la 31 ème édition de Paris-Versailles. Un rendez-vous auquel tient particulièrement le médaillé de bronze des Championnats d’Europe de Split sur marathon en 1990 malgré une victoire qui s’est toujours refusée à lui.




La course sur route francilienne conserve au fil des années un statut à part. En particulier grâce à son parcours, de la Tour Eiffel au château de Versailles, qui attire chaque année plus de 20000 coureurs. Le spectacle est magnifique mais gare aux excès d’enthousiasme. Avec une route vallonnée et la célèbre côte des Gardes à emprunter, il faut gérer son effort. Présentation avec Dominique Chauvelier, désormais entraîneur de l’Endurance 72 (Sarthe).

Dominique Chauvelier, quelle place occupe Paris-Versailles au cœur de votre longue carrière ?

Paris-Versailles, c’est toujours un bon souvenir même si je n’ai jamais gagné cette course. J’ai terminé deux fois deuxième. En 1988, Pierre Levisse m’a battu au sprint. C’est une épreuve qui est née en même temps que les vrais débuts de la course sur route. Une classique comme il n’y en a que quelques unes. Peu de courses ont dépassé le cap des trente éditions. Je suis présent depuis la naissance de Paris-Versailles. Au début comme spectateur puis ensuite en tant que coureur.

Le parcours de la course a beaucoup contribué à sa renommée…

Les six premiers kilomètres sont très roulants le long des quais de Seine. Puis, il y a la fameuse côte des Gardes. Elle est très dure, surtout vers la fin. Et quand on arrive en haut, il reste quand même encore pas mal de kilomètres. Il y a une autre difficulté au quatorzième kilomètre, la côte du Cimetière. Sans oublier la longue ligne droite d’arrivée sur l’avenue de Paris. Elle mesure 1500 mètres ! C’est une arrivée belle mais dure.

Quels conseils pouvez-vous donner aux coureurs qui découvriront dimanche Paris-Versailles ?

Les six premiers kilomètres sont faciles. Mais gardez-en pour la côte. Il ne faut surtout pas partir à fond les manettes. Dans la côte des Gardes, adoptez des petites foulées et dirigez la tête vers le sol. Cela vous permettra d’avoir le centre de gravité vers l’avant. Restez concentré sur vous, c’est un effort personnel ! Enfin, je pense qu’il faut aborder cette course plus comme un semi-marathon que comme un dix kilomètres. Les meilleurs terminent en 50 minutes donc à environ dix minutes de leur meilleur temps sur semi.

Quel sera votre état d’esprit cette année au départ de la course ?

Plusieurs bons athlètes de mon club, Endurance 72, vont participer. Il y aura notamment mon amie Laurence Klein, championne de France en titre du marathon. Je vais les accompagner. Nous pouvons espérer la présence de six de nos athlètes dans le top 30. Paris-Versailles, c’est un peu la fête du club. Et puis il existe un rapport d’amitié avec les organisateurs qui sont présents depuis la création de l’épreuve. Paris-Versailles, c’est toujours un moment agréable.

* Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : FFA

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