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Gérard Lelièvre : « On ne bat pas son record sur le marathon des Écluses »


Publié le samedi 27 septembre 2008 à 10h40min

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Le Marathon et le 10 km des Écluses ont lieu ce dimanche. Pourquoi les 42,195 km du parcours mayennais sont-ils différents des autres marathons ? Explications.




Pascal Bisson, l’un des organisateurs de l’épreuve : « Le marathon des Écluses est spécifique ». Pourquoi ? « Parce que parcourir 33 des 42 km sur un halage, c’est quelque chose qu’on ne voit pas ou peu dans d’autres courses », précise Gérard Lelièvre, directeur de la compétition. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles le rendez-vous mayennais, le 2 ème en importance dans les Pays de la Loire, est si prisé des amateurs et des spécialistes.

D’abord, le cadre fait le charme de l’épreuve. Après deux boucles dans la ville de Mayenne, c’est parti pour 33 kilomètres de foulées au fil de l’eau, en suivant les méandres de la rivière. Entre les vues bucoliques, les châteaux et les écluses, on peut relativement « prendre son pied ».

Moins douloureux, mais moins rapide

Ensuite, le revêtement est particulier : « Le halage, fait de sable, offre un sol très souple aux coureurs, poursuit Lelièvre. C’est pour cela que le marathon des Écluses semble moins rude que les épreuves disputées sur le bitume. Au niveau des articulations, on se sent mieux une fois arrivé au bout ». Autre avantage : la rivière descend de Mayenne à Laval, ce qui offre aux marathoniens un sol relativement plat, avec une légère déclinaison favorable, non négligeable sur les 33 kilomètres : « environ 40 mètres », selon Lelièvre.

Néanmoins, chaque bonne chose a le revers de sa médaille. A propos du paysage, Olivier Mahé, 4 ème l’an passé pour sa première, nuance : « Habitant Changé, je connais bien le halage et je vais souvent y courir. C’est joli et sympa, mais ce n’est pas forcément un avantage pour les coureurs locaux, parce que dimanche, on saura exactement où on se situe dans la course. Moi, si j’ai un coup de mou et que je sais que je suis loin de l’arrivée, ça peut être compliqué ». Autre hantise du Changéen, novice du marathon : la solitude. « Compte-tenu du nombre de partant et de la spécificité du parcours, on peut vite se retrouver seul, car les écarts sont déjà creusés à l’entrée sur le halage. Et courir pendant très longtemps, ce n’est pas drôle ».

Ce n’est pas tout. Si les articulations souffrent moins sur un tel sol, ce n’est pas forcément le cas des muscles, plus sollicités. « Sur le sable, les appuis sont fuyants, poursuit Mahé. On est obligé de plus « pousser » sur les cuisses que lorsqu’on court sur le bitume, où le sol répond mieux ». Du coup, le corps se fatigue et les chronos ne sont pas forcément au rendez-vous. « On ne bat pas son record personnel sur le marathon des Écluses », confirme Lelièvre.

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : Ma Ville.com

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