Honolulu Marathon 2025 : Tsegay Weldlibanos et Calli Hauger‑Thackery s’offrent Waikiki
Publié le lundi 15 décembre 2025 à 11h08min
Course mythique dans le Pacifique, le Honolulu Marathon 2025 a sacré l’Érythréen Tsegay Weldlibanos et la Britannique Calli Hauger‑Thackery au terme d’une édition disputée ce dimanche 14 décembre, sur un parcours humide, chaud et plus populaire que jamais dans les rues d’Honolulu, à Hawaï, aux États‑Unis. Avec plus de 40 000 engagés annoncés sur l’ensemble du week‑end de courses et un départ donné à 5 h du matin sur Ala Moana Boulevard, la classique hawaïenne a offert un spectacle mêlant haut niveau international, ambiance de fête et décor tropical face à l’océan Pacifique.
Un marathon de décembre à part
Le Honolulu Marathon occupe une place à part dans le calendrier mondial, avec une date fixée cette année au dimanche 14 décembre 2025 et un départ avant l’aube, afin de limiter l’impact de la chaleur sur les 42,195 km à parcourir entre le front de mer, Waikiki, Diamond Head et l’arrivée à Kapiolani Park. Pour cette 53e édition, les organisateurs ont confirmé une participation record, autour de 42 000 à 44 000 inscrits sur le marathon, le 10 km et les autres épreuves du week‑end, dont une large majorité de coureurs venus de l’extérieur de l’archipel, ce qui renforce l’aura internationale de l’événement. Dans ce cadre, l’édition 2025 a réuni un peloton élite relevé, emmené par le tenant du titre Yemane Haileselassie et la Kényane Cynthia Limo, ainsi que par des outsiders de premier plan comme Tsegay Weldlibanos et Calli Hauger‑Thackery, finalement vainqueurs du jour.
Une course hommes maîtrisée par Weldlibanos
Chez les hommes, le scénario a longtemps été collectif, avec un groupe de tête compact où figuraient les Érythréens Tsegay Weldlibanos, Yemane Haileselassie, Tesfu Tewelde, Amanuel Mesel, ainsi que le Kényan Patrick Ketter Kiplagat, tous calés autour de 31 min 20 s au 10 km et 1 h 06 min 30 s au passage au semi‑marathon. Les données officielles font état pour Weldlibanos de temps de 31 min 22 s au 10e kilomètre, 1 h 06 min 29 s au 21e et 1 h 34 min 59 s au 30e, des partiels qui témoignent d’une gestion d’allure très régulière malgré l’humidité et les relances du parcours. À l’approche du 40e kilomètre, le futur vainqueur, déjà auteur d’une belle prestation quelques semaines plus tôt sur un autre marathon, a placé son accélération décisive pour s’isoler en tête et filer vers la victoire en 2 h 13 min 38 s, temps officiel de classé, confirmant ainsi la domination de l’Érythrée sur l’édition 2025.
Derrière lui, le champion sortant Yemane Haileselassie a longtemps semblé en mesure de conserver son titre, pointant à une seconde au 10 km et au semi‑marathon avec des intermédiaires de 31 min 21 s et 1 h 06 min 28 s, avant de céder progressivement dans les derniers kilomètres. Il coupe la ligne en 2 h 14 min 28 s, synonyme de deuxième place, devant Patrick Ketter Kiplagat, troisième avec 2 h 14 min 56 s après un 30e kilomètre passé en 1 h 35 min 08 s, preuve d’un rythme soutenu jusqu’au cœur de la course. Tesfu Tewelde, crédité de 2 h 15 min 40 s, et Amanuel Mesel, cinquième en 2 h 20 min 06 s, complètent un top 5 très érythréen, tandis que l’Américain Ben Payne prend la neuvième place en 2 h 34 min 26 s dans la chaleur montante de la fin de matinée. À signaler également la performance impressionnante du Japonais Taiki Nakatake, qui s’impose dans la catégorie 25‑29 ans avec un chrono de 2 h 23 min 07 s, après des passages de 33 min 25 s au 10 km, 1 h 12 min 04 s au semi et 1 h 41 min 41 s au 30e, s’intercalant ainsi à la sixième place du classement général masculin.
Hauger‑Thackery triomphante chez les femmes
La course féminine a offert un duel de haut niveau entre la Britannique Calli Hauger‑Thackery et la Kényane Cynthia Limo, déjà lauréate à Honolulu, avec à leurs côtés la Bahreïnienne Eunice Chumba et la Kényane Vibian Chepkurui sur un rythme soutenu dès les premiers kilomètres. Les intermédiaires officiels indiquent pour Hauger‑Thackery des chronos de 35 min 45 s au 10 km, 1 h 16 min 23 s au 21e et 1 h 48 min 21 s au 30e, quasi identiques à ceux de Limo et Chumba au même moment, ce qui confirme la densité du trio de tête à mi‑parcours. Dans la deuxième moitié de course, la Britannique, habituée aux grands rendez‑vous internationaux, a progressivement creusé un écart décisif, pour finalement s’imposer en 2 h 30 min 43 s, temps officiel qui correspond presque au chrono de 2 h 30 min 44 s relevé par plusieurs médias spécialisés.
Cynthia Limo termine deuxième en 2 h 31 min 32 s, après avoir conservé longtemps le contact en passant notamment au semi en 1 h 16 min 22 s et au 30e kilomètre en 1 h 48 min 21 s, avant de céder quelques dizaines de secondes sur la fin du parcours. Eunice Chumba complète le podium féminin en 2 h 35 min 36 s, avec des splits de 35 min 44 s au 10 km, 1 h 16 min 22 s au semi et 1 h 48 min 21 s au 30e, démontrant une remarquable constance sur une route rendue glissante par la pluie matinale. Quatrième, Vibian Chepkurui coupe la ligne en 2 h 40 min 45 s après un passage au 30e kilomètre en 1 h 49 min 43 s, tandis que la Japonaise Mio Takinami, victorieuse en catégorie 25‑29 ans, signe 2 h 49 min 59 s grâce à une progression régulière (39 min 12 s au 10 km, 1 h 24 min 07 s au semi, 2 h 00 min 07 s au 30e), devançant de peu l’élite japonaise Eri Suzuki, cinquième femme élite en 2 h 50 min 56 s.
Sur le plan des conditions, les données météo disponibles indiquent un départ autour de 22 à 23 °C avec une humidité proche de 80%, de la pluie et un ciel partiellement nuageux, avant une montée progressive des températures vers 28 à 29 °C en fin de matinée, ce qui a rendu la gestion de l’hydratation déterminante pour tous les niveaux de performance. Malgré cela, l’ambiance est restée fidèle à la réputation d’Honolulu, avec un feu d’artifice au départ, des sections entières de spectateurs le long de Waikiki, des bénévoles nombreux aux ravitaillements et une forte présence de coureurs venus du Japon, du continent américain et d’Europe, confirmant le caractère cosmopolite et festif de l’épreuve.
Honolulu confirme son statut de rendez‑vous incontournable
En s’imposant en 2 h 13 min 38 s pour Tsegay Weldlibanos chez les hommes et 2 h 30 min 43 s pour Calli Hauger‑Thackery chez les femmes, le Honolulu Marathon 2025 consolide sa place de rendez‑vous de fin d’année où se mêlent performance de haut niveau, expériences de coureurs amateurs et découverte d’un cadre unique au monde entre océan et volcans. Portée par une participation record, une organisation bien rodée et une atmosphère à la fois conviviale et exigeante sur le plan sportif, l’épreuve hawaïenne apparaît plus que jamais comme une destination de choix pour les marathoniens français en quête d’un défi marathonien exotique, avec un départ de nuit, une météo tropicale à gérer et la promesse d’une arrivée au milieu des palmiers de Kapiolani Park.
– Live Honolulu Marathon 2025
Voir en ligne : Marathons.fr
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