Marathon Poitiers-Futuroscope : 13ème édition le 28 mai 2017
Publié le mercredi 10 mai 2017 à 07h57min
L’épreuve poitevine, le 28 mai, a fait de la chasse aux déchets et au gaspillage l’une de ses priorités tout en essayant de limiter son empreinte carbone.
Avoir une démarche écologique est l’affaire de tous. Le milieu sportif, comme l’ensemble de la société, ne doit pas échapper à cette prise de conscience afin de préserver la planète. A sa petite échelle, le marathon Poitiers-Futuroscope participe à l’effort collectif.
En parallèle de la course, une véritable chasse aux déchets est ainsi menée. « Nous mettons un point d’honneur à rendre les sites utilisés et les lieux traversés au moins aussi propre, sinon plus, qu’avant notre passage », insiste Jean-Paul Brandet, le président de l’association organisatrice de l’événement.
Des organisateurs attentifs au moindre détail
Rien n’est ainsi laissé au hasard par des bénévoles sensibilisés en amont. « Nous tenons des réunions avant le jour J où beaucoup de consignes sont données en ce sens. Et nous menons aussi de nombreuses actions pour faire du marathon Poitiers-Futuroscope une course propre ». Les exemples sont nombreux, à commencer par l’organisation des points de ravitaillement. « Nous avons supprimé les éponges pour éviter qu’elles ne soient jetées n’importe où dans la nature. Les gobelets utilisés sont systématiquement ramassés. Soit par les personnes tenant les ravitaillements soit par les véhicules fermant l’épreuve. Il en va de même pour les autres déchets comme les bouteilles d’eau », insiste Jean-Paul Brandet. « Des containers et des bennes sont aussi installés à l’arrivée et un tri sélectif est organisé », ajoute-t-il.
L’eau, justement, est aussi un point sur lequel l’organisateur et son équipe se montrent très attentifs, notamment afin de lutter contre son gaspillage. Comme souvent, une idée toute simple a été trouvée pour tenter d’y parvenir. « Nous en laissons un tiers dans les petites bouteilles et les deux autres tiers sont versés dans des gobelets. Nous sommes alors sûrs que les concurrents vont la boire en entier plutôt que de s’en débarrasser à moitié consommée ».
L’eau, toujours, et des produits servant à l’alimentation des coureurs durant la course, viennent de producteurs picto-charentais. « Nous privilégions les circuits courts. Cela nous permet de limiter notre empreinte carbone ». Chaque détail compte. Il en va de même pour l’utilisation des véhicules accompagnateurs. « Nous essayons de limiter et d’optimiser au maximum leur nombre. De plus, nous insistons auprès de certains suiveurs ou bénévoles pour qu’ils utilisent des vélos. Enfin, grâce à l’un de nos partenaires, les voitures ouvrant le semi et le marathon sont électriques », conclut Jean-Paul Brandet. C’est une certitude, l’écoresponsabilité sera bien au départ du marathon Poitiers-Futuroscope le 28 mai prochain.
* Plus d’infos sur marathon-poitiers-futuroscope.com
* Article publié par Pierre Samit
Voir en ligne : La Nouvelle République
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