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Marathon de La Rochelle : « C’est une année de transition »


Publié le jeudi 26 novembre 2009 à 07h07min

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Le président de l’« asso » organisatrice de la 19 ème édition attend dimanche avec impatience, même si l’épreuve doit patienter jusqu’en 2010 pour franchir un palier, en fêtant ses vingt ans.




De quoi parle-t-on ? Inévitablement, de la 20 ème édition du Marathon de La Rochelle. Pourtant, il s’agira bien d’une 19 ème mouture ce dimanche (1). Or, l’anniversaire de la manifestation, prévu l’an prochain, habite déjà l’esprit des organisateurs, après une année d’efforts pour peaufiner la version 2009 de cette course populaire. Le président de l’association organisatrice, Alain Comte, évoque le virage capital actuellement emprunté par l’épreuve. Sans détours.

À l’approche du marathon, à combien estimez-vous le nombre de participants ?

Alain Comte. On ne battra pas notre record d’inscrits, mais ça, on le savait. Au final, il y en aura tout de même 7500 environ (1300 de moins que l’an passé, NDLR), ce qui est satisfaisant. Les coureurs louent notre organisation.

Pourquoi n’arrivez-vous pas à battre votre record ?

Il y a plusieurs raisons à cela. Chaque épreuve a un coût ; donc, par temps de crise, le coureur sélectionne davantage ses courses. Par ailleurs, les manifestations de ce type se multiplient, sans oublier que le marathon de Nice - Cannes vient d’être créé et qu’il s’est déroulé début novembre. Et enfin, il y a l’effet produit par l’annonce du 20 ème anniversaire du Marathon de La Rochelle.

Une participation à la 19 ème édition permet pourtant aux coureurs d’être prioritaires pour la 20 ème...

L’impact de notre communication, concernant cette priorité donnée aux participants de 2009 pour l’épreuve de 2010, a bien fonctionné. Cependant, c’est à double tranchant. Car le fait d’avoir beaucoup parlé de cet anniversaire a suggéré à certains l’idée de se réserver pour 2010.

Le niveau des coureurs sera-t-il au rendez-vous malgré tout ?

Concernant l’élite, on peut toujours avoir des bonnes surprises. Mais généralement, leur niveau de forme est toujours aléatoire en fin de saison. Au programme, pour la toute première fois, il y a aura tout de même David Ramard, l’un des tous meilleurs Français. Et, tandis que les Éthiopiens seront plus nombreux que les Kenyans cette année, nous ne pourrons pas, au final, compter de très grands noms, car nous ne pratiquons pas la prime à l’engagement.

C’est une question de moyens ?

Non. Cela fait partie de notre philosophie depuis longtemps, et ça le restera tant que je serai là. L’image de l’épreuve rochelaise est celle-ci. Ce n’est pas le cas de certains marathons, qui préfèrent se cantonner à 1500 participants et donner des chèques à l’engagement. Pour nous, cela doit aussi rester un sport de masse.

Vous visez donc les 10000 participants pour 2010, soit 2500 de plus que cette année...

Nous allons franchir un palier dans le temps. Comme nous rentrons dans une manifestation pérenne, nous nous devons de friser l’excellence et, en ce qui concerne 2009, d’être au moins au niveau des précédentes éditions.

Comment tout cela se traduit-il ?

Nous avons reçu le Bipède d’or en 2006 et 2007, qui récompense la meilleure organisation. Si nous ne l’avons pas reçu en 2008, c’est parce que, d’une certaine façon, nous avons été exclus d’office du challenge, pour avoir été gratifiés à deux reprises. Nos bénévoles répondent présent (ils seront 120 ce dimanche, NDLR), nos partenaires nous soutiennent... C’est aussi pour cela que nous sommes confiants pour 2010, année lors de laquelle les coureurs pourront à nouveau passer le long du bassin des Chalutiers, puisque les travaux du parking seront achevés.

Vous parlez beaucoup de 2010...

Cette échéance nous mobilise déjà, même si nous sommes concentrés sur dimanche. 2009 est une année de transition, même si nous serons à la hauteur de l’évènement. Ce marathon entre de plus en plus dans la catégorie des grands évènements de Charente-Maritime, au même titre que les Francofolies, le Grand Pavois ou le Rallye d’Automne. Nous bénéficions d’une reconnaissance importante, qui permet à la manifestation de s’inscrire dans la durée.

Pouvez-vous nous donner une idée de ce que cela représente ?

Dans un rayon de 15 à 20 km, tous les hôtels seront pleins. Lors de la remise des prix à l’Espace Encan, il y a 19000 personnes. Nous l’avons calculé : le marathon représente 2,6 millions d’euros de retombées économiques. Mais au-delà de ces chiffres, c’est aussi l’aspect convivial qui séduit. Tout est rassemblé dans un rayon de 500 mètres. La « pasta party », le village du marathon, les tribunes, le départ, l’arrivée... C’est très pratique pour le public.

(1) Le départ du marathon sera donné dimanche, à 9 heures. La veille aura lieu la 5 ème édition de la Chauffe gambettes, footing convivial et festif sans inscription, sur un parcours de 4 km autour du Vieux Port (départ à 10 heures).

* Article publié par Thomas Villepreux

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : Sud Ouest

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