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Ultra-trail du Mont-Blanc : La référence ultra


Publié le jeudi 26 août 2010 à 10h22min

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L’Ultra-trail du Mont-Blanc. 166 km et 9500 m de dénivelé soit un vingtaine d’heures pour les premiers et 46 pour les derniers. Difficile d’imaginer. De comprendre que, derrière le mur de fatigue et de souffrance qui s’agrippe à leurs visages, il y a une raison face à cette démesure. Les mots, qui se font écho entre leurs lèvres, ont dessiné au fil des éditions une tendance que les chiffres ont fini de valider.




Une densité jamais égalée

L’Ultra-Trail du Mont-Blanc, qui a vu le jour en 2003, a fini par dépasser les simples frontières d’un succès populaire et hexagonal. Référence de l’effort au long cours en Europe, il est, depuis trois ans, un évènement à dimension internationale, notamment depuis que sa distance a été portée à 166 km pour se caler sur les 100 miles nord-américain. Cette année, ce sont, en effet, 5500 coureurs, issus de 58 nations, qui fouleront les sentiers qui enlacent le Mont-Blanc. La centaine de trailers présents au départ pour la première édition semblent appartenir à une autre époque. Encore plus, depuis que l’UTMB a fait des petits. Pour répondre à la pression des inscriptions, l’épreuve a développé ses tentacules avec trois nouvelles courses inscrites au calendrier depuis 2006 : Courmayeur Campex Chamonix (2006), la petite Trotte à Léon (2008) et sur les Traces des Ducs de Savoie (2009).

Reste que la diversité de l’offre n’a pas éteint la flamme. L’Ultra-Trail du Mont-Blanc reste la plaque tournante. Depuis 2008, et la première victoire de l’Espagnol Kilian Jornet, vainqueur également l’an dernier, l’UTMB a même dessiné de nouveaux horizons à la discipline qui a élargi ses rangs. "Si je me suis mis à l’ultra, c’est en grande partie parce qu’il y avait l’UTMB et que je voulais y participer", témoigne Thomas Lorblanchet, champion du monde de trail en 2009. L’UTMB a créé autour de son nom de la curiosité tout en stimulant l’intérêt de la masse mais aussi de l’élite car un podium peut changer la face d’une carrière. "Avec ma deuxième place l’an dernier, j’ai eu de nombreuses sollicitations, témoigne le Haut-Savoyard Sébastien Chaigneau. J’ai pu surtout me consacrer entièrement à ma discipline". Ce n’est finalement plus un hasard si cette année le plateau présente une densité jamais égalée.


Voir en ligne : Le Dauphine

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