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Athlétisme : Le test du gène SRY devient obligatoire pour les femmes à compter de 2025

Publié le jeudi 31 juillet 2025 à 11h50min

World Athletics impose à partir du 1ᵉʳ septembre 2025 un test génétique unique pour vérifier la présence du gène SRY, marqueur du chromosome Y, avant de valider l’éligibilité à la catégorie féminine dans les grandes compétitions internationales.

Quand la biologie reprend le pas sur l’identité
Le débat sur l’accès à la catégorie féminine oppose depuis des années inclusion et équité. Pour répondre aux tensions croissantes autour des athlètes transgenres ou présentant des différences de développement sexuel (DSD), World Athletics instaure désormais un test obligatoire du gène SRY, que chaque participante devra passer une seule fois dans sa carrière afin de concourir en tant que femme dans le circuit mondial.

Pourquoi ce test maintenant ?
Face à plusieurs controverses et une montée de pratiques jugées peu transparentes, World Athletics a réuni dès mars 2025 un groupe de travail dédié aux athlètes aux genres divers. Ce groupe a recommandé d’introduire un système de « pré-validation » incluant le test du gène SRY, aux côtés de mesures sur le taux de testostérone. Ces nouvelles règles, validées en juillet, marquent une rupture avec le passé. Elles entreront en vigueur dès septembre, juste avant les Championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre).

Biologie et attentes : Ce que mesure le test SRY
Le gène SRY, situé sur le chromosome Y, est un marqueur fiable du sexe biologique masculin. Sa détection via un prélèvement buccal ou une analyse sanguine permet d’identifier la présence du chromosome masculin. World Athletics précise que le test est non invasif, ne sera nécessaire qu’une seule fois, et sera géré par les fédérations nationales.

Le problème constaté : Transparence, équité et limites précédentes
Jusqu’à présent, les règles visaient les athlètes transgenres ayant passé la puberté masculine, ou les femmes DSD ayant des taux de testostérone élevés. Mais ces critères se sont révélés insuffisants. Certains cas médiatisés, comme celui de Caster Semenya ou les polémiques autour d’Imane Khelif et Lin Yu-ting aux JO de Paris, ont mis en lumière des zones grises dans l’éligibilité féminine. Les nouvelles mesures cherchent à combler ces lacunes.

Les conséquences attendues : Vers une féminité biologiquement vérifiée
Dès le 1ᵉʳ septembre, toute athlète souhaitant concourir en catégorie féminine dans les compétitions mondiales devra présenter un certificat SRY négatif. En cas de test positif, l’athlète sera exclue de la catégorie femme, même si elle s’identifie comme telle ou respecte les autres critères (comme un taux de testostérone abaissé). World Athletics affirme que « le genre ne peut pas primer sur la biologie », reflétant une volonté de préserver l’intégrité sportive.

Les solutions proposées : Encadrement et respect des droits
World Athletics s’est engagé à traiter ces cas avec confidentialité, respect de la dignité des personnes et selon les normes médicales internationales. Aucune chirurgie ne sera imposée, et les athlètes peuvent bénéficier de consultations avant tout test. Le règlement reste ferme : les athlètes transgenres ayant subi une puberté masculine sont toujours interdits de compétition féminine, les femmes DSD doivent maintenir des taux de testostérone sous les seuils légaux.

Sport et intégrité à l’ère du débat sur le genre
World Athletics impose aujourd’hui des règles claires : pour concourir en tant que femme au niveau international, il faut être biologiquement femme, mesurée par l’absence du gène SRY. Les décisions récentes s’inscrivent dans une volonté de préserver un terrain de jeu équitable et transparent, tout en respectant les principes de dignité et de confidentialité. Au cœur de la controverse : un équilibre délicat entre inclusion et compétition équitable, sur fond de développements scientifiques et juridiques récents. Pour chaque athlète concernée, cette mesure sera potentiellement la dernière étape de sa carrière en tant que femme à haut niveau.

Accéder au communiqué de presse de la World Athletics


Voir en ligne : Marathons

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