Une marée force 1200 sur le Passage du Gois
Publié le samedi 13 juin 2009 à 07h04min
Les Foulées du Gois ont lieu ce dimanche. Des courses populaires à celle « Contre la Mer », plus de 1200 coureurs sont attendus à Beauvoir-sur-Mer. Face à la marée montante, Frédéric Desmedt visera un septième succès.
Si les eaux ont toujours le dernier mot sur le Passage du Gois, la marée ne sera pas qu’océanique sur les pavés barbâtrins/belvérins. Avec 1211 coureurs engagés, elle sera aussi humaine. Reste qu’ils ne seront que 30 à lutter contre la marée montante, vers 18h30, ce dimanche. 30 athlètes pas forcément triés sur le volet puisqu’il suffit parfois d’être Péruvien, Luxembourgeois ou... Vendéen pour être sélectionné. « C’est pour cela qu’il y a des bons coureurs régionaux qui battent des internationaux, souligne Dominique Chauvelier. Et puis, l’eau nivelle les valeurs... »
Malgré la quête d’une internationalisation (ou celle du covoiturage des teams), il y a néanmoins plusieurs athlètes qui méritent l’appellation « international ». On ne présente plus le miler Belge Frédéric Desmedt (3’39’’87 autrefois) et champion du monde vétérans 2007 du 1500 m (3’52’’26). Les pavés du Gois, il les connaît puisqu’il compte six victoires « Contre la Mer ». « Avec la Mer, corrige-t-il. Car pour gagner, il faut courir avec elle... » L’an passé, les organisateurs avaient oublié de l’inviter. C’était son camarade Omar Bekkali qui s’était imposé. « Nonobstant les conditions de course, il avait gagné avec 30 secondes d’avance sans réelle opposition ».
Un duel Desmedt - Bekkali
Parmi cette opposition, il y avait Benoît Holzerny (Endurance 72), sixième en 2008. Victime d’une tendinite à l’Achille après le Marathon de Paris (2h24’23"), le Sarthois a repris l’entraînement il y a trois semaines. « Je viens pour le plaisir, car c’est vraiment une course originale. Malgré mon manque de préparation, j’espère faire aussi bien que l’an passé, sinon mieux ». Son camarade de club Philippe Paillat va quant à lui découvrir la « Course Contre la Mer ». « C’est une course sympa à faire et je ne vais pas me prendre la tête », lâche-t-il en substance.
Philippe Paillat de poursuivre : « Jusqu’à présent, je m’interdisais de faire cette course. Je suis un pistard pur... Mais pour l’instant je n’ai rien fait d’exceptionnel (8’24’’85 sur 3000 m, 14’27’’56 sur 5000 m, ndlr), je vais voir si cette épreuve me convient, avant de tenter d’approcher les 14’ sur 5000 m à Carquefou (14’13’’44 en 2008), car le temps de course d’environ 13’ est dans mon créneau ».
Omar Bekkali, Benoît Holzerny et Philippe Paillat ne sont pas les seuls qui peuvent empêcher Frédéric Desmedt (37 ans) de broder une septième étoile de mer sur le flanc de sa chaussure. « Si Omar est celui qui connaît le mieux le Gois, l’Ukrainien Sergei Zapecha (63’30" sur 21,100 km) s’est classé troisième l’an passé, » prévient le Belge. À suivre, également, le Marocain Anour Assina, récent vainqueur d’Alençon-Médavy. Et Frédéric Desmedt de conclure : « Tu peux aussi courir le 1500 m en 3’30" et ne jamais gagner le Gois... »
Voir en ligne : Ma Ville.com
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