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Athlé / Leslie Djhone : « Chercher quelque chose à Osaka »

Publié le mardi 13 mars 2007 à 10h52min

Absent des pistes cet hiver, Leslie Djhone prépare actuellement sa rentrée à Vittel avec le groupe Pépin. Le quarter miler français devrait faire son retour à la compétition début mai lors des Interclubs.

Leslie Djhone, pouvez-vous revenir sur votre début d’année, à commencer par le stage effectué en Afrique du Sud ?

Le stage en Afrique du Sud s’est bien passé mis à part le fait que j’ai ressenti une petite gêne au niveau du genou, une bursite. Sinon, nous avons vraiment bien travaillé, le retour en France s’est bien passé malgré, là encore, quelques pépins physiques. Comme il n’y avait pas d’échéances hivernales, j’ai néanmoins pu prendre le temps de bien me soigner pour mieux repartir à l’entraînement.

Quels étaient ces pépins physiques ?

Une lésion au niveau de l’ischio. Dans une période de compétition, ça aurait été délicat car j’aurais dû me précipiter pour repartir à l’entraînement mais là, j’ai pu prendre le temps de bien me soigner et c’était idéal. Maintenant, je n’ai plus rien, physiquement je suis bien.

Quel est le programme du groupe en ce moment ?

Nous sommes en stage à Vittel. Nous avons été dans une section assez longue jusqu’à maintenant. Nous sortons de cette routine où le long est privilégié pour revenir au sprint.

Vous envisagiez, éventuellement, de faire une sortie cet hiver. Cela n’a pas été le cas...

Oui, je voulais faire une seule sortie et c’était Bercy mais il n’y avait pas d’anneau...

Avec quels objectifs abordez-vous l’été à venir ?

L’objectif, avant tout, ce sera les championnats du monde. J’ambitionne également d’être régulier sous les 45 secondes. Je pense qu’après, la performance de pointe viendra. Je ne veux plus avoir de gros écarts entre ma meilleure performance et mon plus mauvais chrono.

Que vous a-t-il manqué pour atteindre cette régularité l’an passé ?

Il y a eu le manque de confiance. 2006 a été une année assez dure. J’ai également eu des pépins physiques et, contrairement aux autres saisons, c’était la première année lors de laquelle je ne faisais pas de 200 mètres avant de monter sur 400. Je partais un peu dans l’inconnu.

Allez-vous revoir votre programme 2007 différemment ?

Nous avons mis en place des projets mais il faut voir maintenant comment le corps réagit, voir si il n’y a pas de blessure pour venir contrarier ce programme. Si je me blesse à chaque fois que je fais du sprint, on va peut-être lever le pied là-dessus. Tout va dépendre de la manière dont mon corps réagit lors des entraînements.

Avez-vous déjà programmé votre rentrée ?

Oui, normalement ce sera lors des Interclubs. Je vais également faire le meeting de Montgeron, mon club.

L’an passé, les Américains n’avaient pas de grosses échéances à préparer. Cette année, tout le monde sera focalisé sur les « Monde ». Quelles incidences cela aura-t-il sur la concurrence ?

Pour ce qui est de la concurrence, on sait très bien que les Américains sont très forts même si, l’an passé, les chronos étaient assez impressionnants. Mais la concurrence sur 400 mètres vient de partout, aussi bien de l’Afrique que de l’Europe où on a montré qu’il y avait également des ressources. Le Britannique Tim Benjamin par exemple, qui avait fait 44"50 en 2005, n’était pas très bien l’année dernière, je pense qu’il faudra avoir un œil sur lui cet été. Il y a tellement de personnes à surveiller qu’il faut avant tout se concentrer sur soi... En sachant très bien que Wariner a quand même une certaine marge.

Comment gère-t-on un adversaire comme celui-ci. Se bat-on, malgré tout, pour l’or ou pour les places d’honneur ?

Wariner a montré qu’il était humain. Lui aussi se blesse, lui aussi peut avoir des pépins physiques. Ce n’est pas réservé aux seuls autres coureurs de 400 m. Le but est d’arriver au Top à Osaka et après, de faire de son mieux.

De son mieux ?

Oui, battre mon record de France, faire une médaille. Aller chercher quelque chose. Ne pas arriver à Osaka en se disant : « Je ne vais arriver à rien ». Car, dans ce cas là, ce n’est même pas la peine de partir.


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