Foulées du Gois : Philippe Robard face à la mer
Publié le vendredi 8 juin 2007 à 11h04min
Samedi à 21h, le Challandais Philippe Robard sera l’un des 30 privilégiés qui vont courir contre la mer, entre l’île de Noirmoutier et le Continent. C’est sa onzième participation.
Invité, au même titre que les Kényans, Russes, Burundais, Belges et autres coureurs africains ou européens, Philippe Robard va disputer sa onzième « course contre la mer », samedi soir, entre l’Île de Noirmoutier et Beauvoir-sur-Mer. Une course de 3900 m contre la marée montante. Un spectacle avant d’être une compétition. Un contre-la-montre aquatique que le Challandais aborde plus comme une course plaisir. « Ce n’était pas prévu, poursuit Joseph Ragueneau, son entraîneur. Philippe devait être en récupération, mais il a été sollicité par Jean-Pierre (Lévèque, le MC de la course contre la mer, ndlr). Nous avons repoussé sa période de repos de huit jours... Reste que trois épreuves à suivre, c’est beaucoup pour un seul homme. Heureusement, Philippe est solide... Après le Gois, il va suivre une pause de trois semaines, puis nous allons aborder une préparation pour le Marathon de la Baule. Sébastien ne sera pas seul... »
Philippe Robard est du même avis que son entraîneur. « Comme le dit Joseph, je suis un peu fatigué... Je m’étais préparé pour le semi des Sables, mais j’étais mieux sur le trail du Jaunay. Samedi, je vais donc tenter de faire le maximun... » Jean-Pierre Lévèque, lui, ne voyait pas comment il aurait pu se passer de Philippe Robard. « Il nous fallait un Vendéen dans la course, explique-t-il. Philippe est né à l’Île d’Yeu. Il aime la mer. Et avec la saison de cross qu’il a réalisé et la médaille qu’il a fait aux Sables, c’était lui ». Dans l’esprit de Jean-Pierre Lévèque, cette invitation sonne comme une récompense. Neuvième des championnats de France de cross-country à Vichy et troisième du National du semi-marathon aux Sables-d’Olonne en vétérans, le récent vainqueur du Trail du Jaunay compte sur son expérience pour se faire une place face à une légion de coureurs au palmarès international. Quelle place espère-t-il trouver sous les pavés. « Sur le papier, les Africains sont les plus forts, annonce Jean-Pierre Lévèque, mais certains ont peur de l’eau... Si Philippe ne peut pas battre des garçons comme Desmedt, Gorkin ou Bekkali, il peut faire une place entre 15 et 20 ».
En dix participations, Philippe Robard a fait deux fois 12 ème. Comme le manque d’eau favorisera les coureurs rapides et Africains, le Challandais espère un autre scénario sur les pavés du Passage du Gois. « Je connais le parcours par coeur, révèle-t-il. C’est la hauteur de l’eau que je ne connais pas. S’il y a du vent, elle va monter vite et ce sera bien pour nous ». Car face à la mer, Philippe Robard ne craint personne. N’est pas Ogien qui veut...
Voir en ligne : Maville.com
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